Comment trouver rapidement un acheteur pour une maison en l’état ?

Vous avez peut-être déjà vu cette expression juridique sur des annonces immobilières. Lorsqu’il signe le contrat, l’acheteur accepte le bien immobilier dans son état actuel. Concrètement, il obtient ce qu’il voit (ou ne voit pas).

Deux situations se présentent alors :

• la maison est affichée « en l’état » : l’acquéreur ne peut demander au propriétaire d’effectuer des travaux ou des réparations, et ce, même si le logement présente des défauts (moisissures, fuites, problèmes majeurs de construction ...). Si un vice caché est découvert, le vendeur n’accorde pas une baisse de prix ;
• le propriétaire vend son logement avec des éléments « en l’état » : il indique les composants qu’il ne veut pas réparer. Toutefois, rien ne garantit que le fonctionnement des autres est optimal.

L’estimation immobilière est une étape essentielle. Elle permet d’avoir une meilleure idée sur le budget total à prévoir et de s’assurer qu’il convient aux finances à disposition. Elle varie selon le type de travaux à réaliser et de l’accessibilité de la maison.

Attention : la rénovation d’une habitation permet de la remettre aux goûts récents. Elle est relativement abordable. Pour peu que vous ayez quelques connaissances dans le domaine du bricolage, vous y arriverez vous-même. Les gros travaux nécessitent, quant à eux, l’intervention de professionnels. Les prix appliqués sont plus élevés que les précédents.

De manière générale, le prix oscille de 950 à 1 250 € le m2 pour une rénovation complète et de 160 à 350 € le m2 pour une rénovation partielle.

Voici quelques exemples de prix selon la nature des réparations :

• de 180 à 280 € le m2 pour la réfection de la toiture ;
• de 530 à 2 600 € le m2 pour l’aménagement des combles ou l’agrandissement de la maison ;
• de 30 à 200 € le m2 pour le remplacement des revêtements de sol ;
• de 1 000 à 3 500 € le m2 pour la destruction d’un mur porteur ;
• de 10 000 à 21 000 € le m2 pour la réparation d’une charpente ;
• de 80 à 100 € le m2 pour la mise aux normes du réseau d’eau et d’électricité ;
• de 700 à 800 € le m2 pour la modernisation du réseau d’eau d’une douche ou d’une cuisine ;
• de 400 à 600 € le m2 pour l’aménagement d’une pièce (pour une douche ou une cuisine, le prix peut grimper jusqu’à 1 200 € le m2).

Votre situation vous oblige à vendre votre bien immobilier « en l’état » ? Sachez que cette décision a parfois des conséquences. Par exemple, il ne sera pas facile de trouver un acheteur.

Grâce à certaines astuces, vous pourrez mettre en valeur une maison qui nécessite des travaux.

Effectuez les petites réparations

Il est possible que vous ne disposiez pas d’assez d’argent pour la réalisation des gros travaux. Toutefois, rien ne devrait vous empêcher d’effectuer les petites réparations. Il ne faudrait surtout pas que votre maison paraisse abandonnée ou mal entretenue.

Les réparations suivantes sont peu coûteuses et séduisent davantage les acheteurs potentiels : colmatage des trous, remplacement des interrupteurs et des ampoules, peinture sur le plafond et les murs, changement des serrures, aménagement de l’intérieur, dépannage des composants de la plomberie ...

En cas de mauvaise isolation, le prix de vente peut connaître une baisse significative (de l’ordre de 10 à 15 %). N’oubliez donc pas les travaux d’amélioration des performances énergétiques (isolation des murs et de la toiture, pose d’une chaudière ...).

Rangez

Pour améliorer les chances de vente de votre maison « en l’état », rangez-la et débarrassez-vous des objets inutiles. Si vous voulez gagner un peu d’argent, organisez un vide-grenier. Vous pouvez aussi vendre des articles sur une plateforme spécialisée en ligne.

Nettoyez

Personne n’aimerait visiter un logement sale. Avant que l’agent immobilier n’organise des visites, nettoyez le vôtre de fond en comble.

Vous n’avez pas de temps à consacrer à cette tâche ? Contactez une entreprise de nettoyage.

Tout d’abord, précisons que la rédaction de l’annonce doit être confiée à un agent immobilier.

Peu importe le support sur lequel il la publie ou l’affiche, le professionnel veille à ce qu’elle soit précise. Il s’assure qu’elle comporte les caractéristiques principales de la maison, dont l’emplacement, la surface, l’état, le prix de vente, les diagnostics techniques (le DPE, par exemple) ... Si le bien est en copropriété, il fournit toutes les informations complémentaires. Avec votre autorisation, il ajoute aussi des photos.

L’agent indique clairement sur l’annonce que la maison est vendue « en l’état ». Plutôt que d’essayer de cacher les dommages, il reste clair et détaille les réparations à effectuer. De cette façon, il ne reçoit que des visites ciblées et gagne en temps.

Lorsqu’une annonce induit le futur acheteur en erreur, elle est qualifiée de « trompeuse ». La loi interdit cet acte et le considère comme un délit. Tout contrevenant s’exposerait à une peine d’emprisonnement et/ou au paiement d’une amende.