La vie des propriétaires qui mettent leur logement en location n’est pas toujours rose. Loyers impayés, dégradations… Parfois, elle vire carrément au cauchemar. N'allez pas broyer du noir, ces quelques astuces devraient vous éviter des situations redoutées et redoutables.
Bien choisir son locataire
Lors d’une première rencontre, le prétendant à la location, tout honnête soit-il, voudra faire bonne impression. Normal. À vous donc d’être vigilant. Ne vous fiez pas uniquement à sa présentation… rappelez-vous, l’habit ne fait pas le moine. Pour trouver le bon locataire, exigez un dossier complet : trois dernières fiches de paie ou bilans pour les indépendants, avis d’impôts, dernières quittances de loyer, pièce d’identité.
En fonction du profil vous pouvez également demander à l’aspirant locataire - jeune ou retraité - une carte étudiant ou un bulletin de pension.
Enfin, n’omettez pas le garant. Ce peut être une personne physique ou morale, comme Action Logement ou un établissement bancaire. En cas d’impayés, ces derniers se chargeront de régler la note.
Souscrire à une assurance loyers impayés
La garantie loyers impayés - GLI - vous protège en cas d’impayés. Cette assurance vous rembourse, sur une période, les sommes dues par le locataire, jusqu’à ce qu’il les régularise. Au besoin, elle prendra en charge l’action en justice que vous pourriez mener contre votre locataire - tout comme les frais liés à toute dégradation ou départ anticipé de celui-ci. La GLI vous coûtera entre 2,5 et 4 % du loyer dans le cas d’un contrat individuel et entre 1,5 et 3 % pour un contrat de groupe.
Autre option, la garantie visale qui est gratuite. Celle-ci est financée par Action Logement. Si le locataire indélicat a moins de 30 ans ou s’il est actif mais en situation de précarité alors vous pouvez être remboursé des impayés de loyers ou des dégradations. Lui règlera ses comptes avec Action logement. Dans le cas contraire, vous pourrez rompre le bail.
Contre l’occupation illicite de votre logement par un étranger
C’est peut-être la pire des situations. Rien que d’y penser, à la Rédac on en a des frissons.
Votre locataire s’absente pour ses congés et à son retour la serrure est changée et un type ronfle dans le canapé. Gloups.
Pour éviter ce genre de scénario, essayez dans un premier temps de protéger votre habitat avec une porte blindée, des panneaux anti squat … En cas d’absence longue durée de votre locataire, voyez s’il peut demander à un proche de faire acte de présence, récupérer le courrier, etc.
S’il y a intrusion, portez plainte pour violation de domicile au commissariat de police ou à la gendarmerie, le plus rapidement possible. En cas de procédure accélérée, les squatteurs seront notifiés d'une mise en demeure de quitter les lieux (le préfet rend généralement sa décision dans un délai de 48 heures, à partir de la réception de la demande). Et sachez que les squatteurs ne sont désormais plus protégés par la trêve hivernale.
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