Après des années de vache maigre, les primo-accédants sont de nouveau bien accueillis par les banquiers. Une opportunité pour vous, si vous envisagez d’acquérir votre résidence principale. Aides financières attractives, avantages fiscaux, prix en baisse… Le point sur les régions qui vous permettront d’accéder plus facilement à la propriété.
Pour les primo-accédants, les signaux sont au vert !
Chouchoutés par les pouvoirs publics, grâce à un PTZ boosté et des exonérations fiscales en faveur de l’accession à la propriété, privilégiés par les établissements bancaires, incités par les mesures avantageuses des promoteurs et constructeurs… Cette année, les primo-accédants ont toutes les cartes en main pour se lancer dans l’acquisition de leur futur nid douillet. Force est de constater que ces derniers ne s’y trompent pas et sont bel et bien de retour sur le marché immobilier. D’après la banque de France, ils représentent en effet aujourd'hui 52 % du volume de prêts immobiliers contre 50 % il y a un an.
Il faut dire que depuis le 1ᵉʳ avril dernier, le PTZ est désormais accessible sur tout le territoire français, sans distinction entre zones tendues ou détendues. Que vous cherchiez à acheter en centre-ville, en périphérie ou à la campagne, le PTZ s’applique aujourd’hui partout, ouvrant des opportunités dans des communes jusqu’ici non éligibles. À noter que certaines régions et communes proposent également des subventions ou exonérations de taxe foncière pour attirer les primo-accédants.
Pour connaître toutes les aides disponibles dans votre secteur, consultez le site de l’Anil. Vous y trouverez un répertoire des aides locales, dans lequel vous pourrez rechercher les dispositifs par région, par statut et par projet immobilier.
En 2025, le « primo-accédant type » a 36 ans, en moyenne, et vit en couple. Il perçoit 4 346 € net par mois et dispose d’un apport moyen de 49 392 € pour financer un projet de 268 790 €, selon Empruntis.
Pays de la Loire : une région dynamique et accessible
Non seulement la région bénéficie d’un marché de l’emploi dynamique, mais ses prix immobiliers restent accessibles aux jeunes actifs. Des villes comme Le Mans ou Saumur proposent ainsi des prix au mètre carré inférieurs à 3 000 €, ce qui vous permettra d’acheter des surfaces plus grandes, même si vous disposez d’un budget limité. Quant à la ville de Nantes, elle affiche depuis plusieurs mois une baisse de ses prix immobiliers (3 319 € le mètre carré), rendant l’achat plus accessible.
La Bretagne, ça vous gagne
Cadre de vie agréable, diversité des paysages, climat tempéré, patrimoine riche… La Bretagne a attiré nombre de nouveaux résidents depuis le Covid. Et pour cause : de nombreuses villes, comme Lannion, dans les Côtes-d’Armor, se démarquent avec des prix immobiliers abordables (2 328 € le mètre carré). La région propose également divers dispositifs pour favoriser l'accession à la propriété.
Bien qu'elles soient plus chères, des villes comme Rennes et Brest (3 811 € et 2 380 € le mètre carré) offrent également un compromis idéal entre coût immobilier et qualité de vie.
L’Occitanie : une région en plein essor
La douceur de son climat, la mer Méditerranée, la beauté de son arrière-pays, sans oublier sa richesse culturelle et historique, font de l'Occitanie la 4e région touristique de France. À Montpellier, où le prix du mètre carré est de 3 476 €, le marché immobilier reste abordable par rapport à d'autres grandes villes, tout en offrant un cadre de vie agréable et un dynamisme économique attractif pour les primo-accédants. Des villes comme Nîmes (2 107 € le mètre carré), Narbonne (2 027 € le mètre carré), ou encore Perpignan (1 980 € le mètre carré) affichent également des prix accessibles.
Pouvez-vous nous préciser pourquoi ? (facultatif)