Le prêt à taux zéro (PTZ) est un dispositif clé pour les primo-accédants souhaitant devenir propriétaires de leur résidence principale. Ce prêt aidé par l’État, aux conditions strictes, permet de financer une partie de l’achat d’un logement, sans intérêts ni de frais de dossier. Jusqu’à présent limité à certaines zones, il sera élargi à tout le territoire à partir du 1er avril 2025, avec de nouveaux plafonds et une hausse de la part finançable.

Un dispositif d'aide à l'accession immobilière
Le prêt à taux zéro (PTZ) est une aide financière de l'État permettant aux primo-accédants de financer une partie de l'achat de leur résidence principale sans intérêts ni frais de dossier.
Ce dispositif couvre entre 20 % et 50 % du prix du bien. Il doit obligatoirement être complété par un autre emprunt, qu'il s'agisse d'un crédit immobilier classique ou d'un prêt aidé.
Une extension du PTZ à tout le territoire
Jusqu'à présent, l'octroi du PTZ était limité aux zones dites « tendues », où l'offre de logements était insuffisante face à la demande. Dans les autres zones, seuls les logements anciens avec travaux étaient éligibles.
À partir du 1er avril 2025, ce critère géographique est supprimé : le PTZ devient accessible partout en France pour l'acquisition d'un logement neuf, qu'il s'agisse d'une maison individuelle ou d'un appartement dans un habitat collectif. Cette mesure sera en vigueur jusqu'au 31 décembre 2027.
Des conditions maintenues pour l'ancien
Si le PTZ s'ouvre à tout le territoire pour les logements neufs, les règles restent inchangées pour l'ancien.
L'acquisition d'un bien achevé depuis plus de cinq ans reste conditionnée à sa localisation dans une zone « détendue » et à la réalisation de travaux de rénovation énergétique représentant au moins 25 % du coût total de l'opération.
Le PTZ peut toujours être mobilisé pour financer l'achat d'un logement social occupé par le demandeur ou la transformation d'un local non résidentiel en habitation.
Des plafonds de ressources revalorisés
L'attribution du PTZ repose sur les revenus du foyer, la localisation du bien, sa nature et le nombre d'occupants prévus. Afin d'accompagner l'élargissement du dispositif, de nouveaux plafonds de ressources entrent en vigueur le 1er avril 2025 et s'appliqueront jusqu'au 31 décembre 2027.
Ces seuils, qui n'ont pas encore été précisés, seront relevés afin de toucher un plus grand nombre de ménages.
Un financement plus avantageux
Le PTZ ne peut pas couvrir la totalité du prix du logement et doit être complété par un autre prêt (crédit bancaire, prêt d'accession sociale, prêt épargne logement, etc.).
Cependant, le montant maximum finançable par le PTZ est augmenté. Dans certaines zones, il pourra atteindre 50 % du coût total de l'achat, contre 40 % auparavant. Pour un achat dans le neuf, le plafond du prêt pourrait s'élever à 180 000 €, réduisant ainsi la part de financement à contracter via un crédit classique.
Les conditions d'éligibilité à respecter
Pour bénéficier du PTZ, certaines conditions doivent être remplies :
- être primo-accédant, c'est-à-dire ne pas avoir été propriétaire de sa résidence principale au cours des deux dernières années ;
- acheter un logement neuf ou un logement ancien avec travaux, ces derniers devant représenter au moins 25 % du prix total de l'opération ;
- respecter les plafonds de ressources, lesquels dépendent de la composition du foyer et de la localisation du bien.
Les banques sont en mesure de proposer ces nouvelles conditions d'emprunt dès le 1er avril 2025. Un simulateur de l'Agence nationale pour l'information sur le logement (Anil) permet d'estimer le montant du PTZ auquel vous pouvez prétendre en fonction de votre projet immobilier.
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