MaPrimeRénov’ : rien ne change en 2025 pour les « petits travaux »

Vincent Cuzon
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Si vous souhaitez améliorer les performances énergétiques de votre bien, sans vous lancer dans une rénovation globale, nous avons une bonne nouvelle pour vous : les mono-gestes restent éligibles à MaPrimeRénov’ en 2025.

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Isolation, ouverture, chauffage… les mono-gestes restent elligibles à MaPrimeRénov’ en 2005. © July Alcantara – Getty Images
Isolation, ouverture, chauffage… les mono-gestes restent éligibles à MaPrimeRénov’ en 2025. © July Alcantara – Getty Images
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MaPrimeRénov’ : les mono-gestes restent éligibles en 2025

Ils étaient menacés…, mais ils n’ont pas (encore) dit leur dernier mot. Les mono-gestes, c’est-à-dire les petits travaux de rénovation énergétique isolés, restent éligibles au dispositif MaPrimeRénov’ en 2025, alors que le dispositif devait être recentré sur les travaux de rénovation globale. En effet, un décret et un arrêté ont été publiés début décembre au Journal officiel. Ces deux textes, prévoyant de conserver les règles en vigueur jusqu’au 31 décembre 2025, ont été signés in extremis, juste avant la censure du gouvernement de Michel Barnier. Concrètement, si vous voulez bénéficier de l’aide MaPrimeRénov’, sans pour autant vous lancer dans des travaux de grande ampleur, ce sera encore possible cette année, même si votre logement est une passoire énergétique. Vous pourrez, par exemple, en profiter pour changer vos ouvertures, isoler vos combles ou installer un poêle à bois, et ce, sans être obligé de faire réaliser un DPE (diagnostic de performance énergétique) au préalable.

MaPrimeRénov’ est maintenue pour les mono-gestes jusqu’au 31 décembre 2025.

Une baisse des subventions pour certains travaux

Si l’aide MaPrimeRénov’ est maintenue pour les mono-gestes de travaux, cette bonne nouvelle cache une autre nouvelle moins réjouissante. En effet, le montant de certaines subventions baisse en 2025. C’est le cas des subventions pour l’installation des chauffages à bois ou à granulés (poêles, inserts et chaudières), qui baissent de 30 % en moyenne… alors qu’elles avaient déjà été rabotées de 30 % le 1er avril 2024. De plus, les ménages les plus modestes optant pour une rénovation par geste peuvent désormais se faire avancer « seulement » 50 % du montant prévisionnel de l’aide avant le début des travaux, contre 70 % jusqu’en fin d’année 2024. Enfin, pour les rénovations d’ampleur, le montant des aides destinées aux ménages aux ressources supérieures est revu à la baisse : il passe de 30 à 15 % pour les projets permettant un saut de 2 classes au DPE, de 35 à 15 % pour ceux faisant gagner 3 classes, et de 35 à 20 % pour les travaux engendrant un gain d’au moins 4 classes.

Rénovation globale : hausse du taux d’écrêtement

Si les aides à la rénovation par geste sont maintenues en 2025, ce sont bel et bien les travaux de rénovation globale qui sont encouragés. Pour preuve, les taux d’écrêtement augmentent cette année. Pour rappel : le taux d’écrêtement correspond au pourcentage maximal des travaux pouvant être pris en charge, en cumulant MaPrimeRénov’ avec les CEE (certificats d’économie d’énergie) et les aides des collectivités locales. Ainsi, le 1er janvier 2025, le taux d'écrêtement de l'aide est passé à 80 % pour les ménages aux revenus intermédiaires (60 % en 2024) et à 50 % pour les ménages aux revenus supérieurs (40 % en 2024). À ces taux s’ajoute un bonus de 10 %, si le bien est une passoire énergétique et que le programme de travaux permet d'atteindre une étiquette D, au minimum. De leur côté, les ménages les plus modestes bénéficient toujours d’un taux d’écrêtement de 100 % en 2025.

Depuis le 1ᵉʳ janvier 2025, MaPrimeRénov’ Copropriété ne finance plus les projets d’installation de chaudières au gaz.

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