Vous regardez quoi en premier chez… un logement ? Pour beaucoup, c’est le DPE. C’est un peu comme les yeux ou les mains. Mais version économies d'énergie. Et avec une lettre.
De A à G, chaque logement reçoit une note. Les pépites, ce sont les A et B. Alors on s’est dit qu’on allait voir qui étaient vraiment ces premiers de la classe qu’on jalouse un peu. Et piquer leurs secrets pour leur ressembler. On vous emmène ? C’est parti !
Mais qui sont ces fameux logements classés A ou B ?
Ils vous font rêver. Vous aimeriez leur ressembler. Qui sont ces 1,5 million de résidences principales considérées comme peu énergivores avec un DPE A ou B ?
On a enquêté. Même pas en caméra cachée.
- Ils sont situés dans l’habitat collectif et plutôt dans le parc locatif social.
- Leur superficie est généralement élevée (plus de 100m2).
- Ils ont un système de chauffage au gaz, au bois ou par pompe à chaleur.
- On les retrouve plutôt dans les zones proches de la Méditerranée ou du sud de la façade Atlantique où le climat est plus doux.
Nous aussi on veut un bon DPE !
Pour améliorer votre DPE, chaque geste compte. Même petit. On vous dit tout :
- Remettez-en une couche
Sans surprise, la première chose à faire est de prévoir des travaux d’isolation thermique pour limiter les pertes de chaleur vers l’extérieur.
Pensez au double vitrage mais aussi aux combles, murs (intérieur et extérieur), fenêtres et planchers bas.
- Misez sur les énergies renouvelables
Dans la majorité des cas, le chauffage est le poste le plus consommateur dans le calcul du DPE. C’est le moment de choisir un mode de chauffage écologique. Avec une pompe à chaleur, une chaudière biomasse ou un poêle à bois, vous aurez tout bon.
- Prenez un grand bol d’air
Ajoutez l’aération à votre morning routine ! À la clé : un air intérieur de meilleure qualité, plus facile à chauffer et des factures allégées.
Et avec une ventilation mécanique contrôlée (VMC) simple ou double flux, vous aurez moins de pollution intérieure et moins d’humidité.
DPE : quels coûts prévoir ? Quelles aides demander ?
On ne va pas tourner autour du pot. Faire des travaux de rénovation énergétique demande un certain investissement. On en parle sans langue de bois.
- Vous souhaitez effectuer une rénovation énergétique globale ? Comptez entre 500 et 900 euros le m2.
Ainsi, pour un logement de 50m2 les travaux pourront aller de 25 000 à 45 000 euros. Pour 100m2, il faudra prévoir entre 50 000 et 90 000 euros.
- Vous n’avez pas le budget suffisant ? Pas de panique, vous pouvez opter dans un premier temps pour une rénovation énergétique partielle qui améliorera déjà le DPE.
Exemples : thermostat programmable, robinets thermostatiques connectés, ampoules basse consommation…
Heureusement, vous pouvez obtenir des aides de l’État pour vous soutenir dans votre démarche :
- MaPrimeRénov’ : une aide financière versée par l’Anah, en fonction de vos revenus, de la situation géographique du logement et de la nature des travaux.
- MaPrimeRénov’Sérénité : une aide accordée aux ménages aux ressources modestes ou très modestes pour les aider dans leur projet de rénovation énergétique.
Rénovation énergétique : ce qui est fait n’est plus à faire
Vous n’êtes pas totalement convaincu ? Sachez que la loi va pourtant petit à petit vous y obliger… D’ici 2028, les travaux de rénovation énergétique seront obligatoires pour les logements F et G. Si, si.
En parallèle, dès 2023, les logements classés G seront interdits à la location. Alors c’est vraiment le moment de profiter des aides à votre disposition pour être prêt à temps.
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