Grèce, Thaïlande, Mexique… 10 destinations où vivre une retraite confortable avec 800 €/mois

Vivre en Thaïlande, c’est troquer le stress européen contre la douceur des tropiques. À Chiang Mai, capitale culturelle du nord du pays, les retraités apprécient une vie paisible entre temples bouddhistes, marchés de nuit et cafés modernes. Pour 250 € à 400 €/mois, on loue un appartement spacieux avec climatisation et accès aux commodités. La street food — pad thaï, soupes épicées, brochettes satay et autres délices — ne coûte pas plus de 2-3 € par repas.

Côté santé, le pays se distingue de ses voisins du sud-est asiatique : les hôpitaux privés de Bangkok, la capitale, ou de Chiang Mai offrent un niveau de service équivalent à l’Europe, mais à des tarifs bien plus accessibles. Le pays attire donc une large communauté internationale de retraités, notamment français, britanniques et allemands. En Thaïlande, un budget de 700 à 900 € par mois suffit pour vivre confortablement, à condition d’adopter un mode de vie local.

Le Vietnam offre un équilibre rare : vie culturelle intense, gastronomie raffinée et coût de la vie imbattable. Les retraités s’installent volontiers dans le centre du pays, à Da Nang, Hoi An ou Nha Trang. Trois villes à taille humaine où la mer n’est jamais loin. Un appartement moderne s’y loue entre 200 € et 350 € mensuels, tandis qu’un repas complet dans un restaurant local coûte à peine 2 €.

La vie quotidienne y est simple et agréable : marchés colorés, sourires omniprésents, rythme paisible. Les soins médicaux sont abordables dans les grandes villes, même si les infrastructures en campagne restent limitées.

Avec 800 € par mois, on peut vivre correctement, mais sans excès : on oublie le traditionnel jambon-beurre et on se met au banh mi ! 

Le Cambodge est l'un des pays les plus abordables d’Asie du Sud-Est. À Siem Reap (près des célèbres temples d'Angkor) ou Kampot, les loyers démarrent autour de 150 € à 200 € pour un petit logement. Et la vie quotidienne reste d’une simplicité déconcertante.

Les expatriés profitent d’un rythme de vie calme, entre marchés locaux, cafés en bord de rivière et promenades en scooter.

Le climat y est tropical, chaud toute l’année, et les habitants sont très ouverts aux étrangers.

Côté santé, les infrastructures restent modestes ; pour les soins complexes, il faut se rendre en Thaïlande.

Mais pour ceux qui recherchent une vie simple, ensoleillée et très abordable, le Cambodge est une destination exceptionnelle où 500 à 700 € mensuels suffisent réellement pour vivre.

La Bulgarie est l’un des pays les plus abordables de l’Union européenne. À Plovdiv, Varna ou Veliko Tarnovo, le coût du logement et de la vie quotidienne reste presque deux fois inférieur à celui de la France. Pour 300 à 400 €, on trouve un appartement confortable dans une ville agréable, avec un budget global autour de 900 € pour un mode de vie tranquille.

Les retraités y profitent d’un climat continental, de paysages variés — mer Noire, montagnes, villages pittoresques — et d’une gastronomie simple et saine. Le système de santé, bien que perfectible, est compatible avec la carte européenne d’assurance maladie. La barrière de la langue reste le principal frein, même si les jeunes générations parlent anglais.

Le pays attire aussi des investisseurs européens pour son immobilier très abordable et une fiscalité douce (impôt sur le revenu à 10 %). Pour ceux qui veulent rester en Europe tout en divisant leur budget par deux, c’est une option pragmatique et sûre.

Le Maroc combine proximité, climat, culture et accessibilité. À Agadir, Meknès ou Tétouan, on trouve des appartements spacieux pour 250 à 400 €, souvent à deux pas du centre ou de la mer. La vie quotidienne, rythmée par les souks, les cafés et les repas partagés, reste bien moins chère qu’en Europe : un déjeuner complet coûte autour de 5 €, et le taxi quelques dirhams.

Les retraités francophones s’y sentent vite à l’aise : pas de barrière linguistique, et un art de vivre méditerranéen. Les soins de santé sont corrects dans les grandes villes (Casablanca, Marrakech, Rabat), mais plus inégaux en province.

Avec 800 € par mois, un mode de vie simple mais confortable est possible, surtout en dehors des grandes métropoles. Le Maroc séduit aussi les investisseurs, notamment à Agadir ou Essaouira, où les prix de l’immobilier restent attractifs.

Le Portugal continue d’attirer les retraités européens en quête de soleil et de sérénité. Mais pour s’y installer avec un petit budget, il faut regarder au-delà du littoral. Les régions de l’intérieur — Castelo Branco, Viseu, Santarém, Beja — conservent un coût de la vie raisonnable et un rythme paisible, loin des surenchères de Lisbonne et de l’Algarve.

Un appartement T1 se loue entre 300 et 400 €, les courses hebdomadaires coûtent environ 40 à 60 €, et les cafés de quartier restent accessibles (le fameux café pingado à 1 €). Les transports publics sont bon marché, et le pays dispose d’un système de santé solide, reconnu pour sa qualité.

Le climat reste un argument fort : plus de 250 jours de soleil par an dans la majorité du pays ! 

À condition de s’éloigner des grandes villes, 800 €/mois permettent encore de vivre décemment, dans un cadre européen, stable et accueillant. Et pour les investisseurs, les petites villes portugaises offrent un immobilier encore sous-coté et de bons rendements locatifs.

Le Mexique évoque immédiatement les plages de sable blanc, les couleurs éclatantes et la joie de vivre latine. Pour les retraités européens, c’est aussi une destination au coût de vie attractif, à condition de s’éloigner des zones touristiques.

À Mérida (Yucatán) ou San Cristóbal de las Casas (Chiapas), un appartement confortable coûte 250 à 400 €/mois. Les repas locaux, à base de tortillas, guacamole, fruits tropicaux et plats mijotés, ne dépassent guère 3 à 4 €. Le pays offre une culture foisonnante, un climat chaud toute l’année, et un accès facile à des soins médicaux modernes dans les grandes villes.

Mais il faut bien choisir son lieu de résidence : les zones frontalières et certains quartiers urbains restent sensibles en matière de sécurité.

Dans les régions intérieures plus calmes, 800 € permettent toutefois un bon niveau de vie, entre logement correct, alimentation locale et loisirs simples. Le Mexique attire aussi de plus en plus d’investisseurs immobiliers à la recherche de résidences secondaires à faible coût dans les zones touristiques émergentes.

FARC, cartels, guérilla urbaine : la Colombie a longtemps souffert d’une image négative. Aujourd’hui, c’est l’un des pays les plus accueillants et abordables d’Amérique latine. Sa grande force ? Un climat doux toute l’année, un coût de vie bas et une qualité de vie qui séduit les retraités nord-américains comme européens.

À Medellín, surnommée “la ville du printemps éternel”, les températures oscillent entre 22 et 28 °C toute l’année. Pour 250 à 350 €/mois, on loue un appartement lumineux dans un quartier calme, avec vue sur les montagnes. L’alimentation locale est très bon marché : pour 3,50 euros, on s'offre el menú del dia composé d'une soupe, d'une viande ou d'un poisson, d'un accompagnement, d'une salade et d'une boisson. 

Les soins de santé sont parmi les meilleurs du continent : la Colombie est réputée pour ses cliniques modernes et ses médecins anglophones.

Avec un budget global de 700 à 900 €, il est tout à fait possible de vivre confortablement, à condition de rester dans les grandes villes sûres.

Les retraités apprécient l’accueil chaleureux, le dynamisme culturel et la nature environnante : montagnes verdoyantes, Caraïbes ou Pacifique, tout est à portée de main. La Colombie s’impose ainsi comme l’alternative la plus équilibrée du continent : abordable, moderne, et bien connectée à l’Europe.

La Grèce séduit depuis toujours par son histoire, ses îles et son mode de vie hédoniste. Mais le rêve méditerranéen a un prix. À Athènes, en Crète ou à Santorin, les loyers ont grimpé ; il faut désormais viser les villes moyennes comme Volos, Kalamata ou Patras pour rester dans une enveloppe raisonnable.

Un appartement excentré coûte environ 400 à 500 €/mois, et le budget global dépasse souvent 900 € pour un mode de vie confortable. En revanche, les avantages ne manquent pas : climat radieux, cuisine gorgée de soleil, rythme de vie tranquille et fiscalité très avantageuse pour les retraités étrangers (taux unique de 7 % pendant 15 ans).

Le système de santé public s’est modernisé, et la vie quotidienne conserve un charme unique : cafés au bord de mer, marchés animés, convivialité méditerranéenne. Pour ceux qui disposent d’un budget un peu supérieur à 800 €, la Grèce est un compromis idéal entre beauté, sécurité et appartenance à l’Union européenne.

Si un pays coche toutes les cases “coût bas, climat doux et confort moderne”, c’est bien la Turquie. Avec la dévaluation de la livre turque, les prix pour les Européens sont devenus incroyablement attractifs. À Antalya, Fethiye ou Izmir, le loyer mensuel d'un un appartement moderne commence à 250 €, et un repas au restaurant coûte rarement plus de 6 €.

La qualité de vie est élevée : plages magnifiques, soins médicaux modernes, transports efficaces et habitants accueillants. De nombreux retraités européens s’y installent pour bénéficier d’un niveau de confort équivalent à la France pour deux à trois fois moins cher. Le principal risque reste l’inflation : les prix locaux varient avec la monnaie, mais pour les Européens disposant d’un revenu fixe en euros, le pouvoir d’achat demeure exceptionnel.

Avec 800 €/mois, il est possible de vivre très confortablement en Turquie, en bord de mer, tout en profitant d’une qualité de soins comparable à celle des pays occidentaux. C’est sans conteste le meilleur rapport qualité/prix de ce classement.

Qu’il s’agisse des plages de Thaïlande, des collines portugaises, des souks marocains ou des cafés turcs, ces dix destinations prouvent qu’une retraite heureuse et abordable est encore possible, à quelques heures de vol de Paris. Avec 800 €/mois, la clé est d’accepter un mode de vie local, de privilégier les villes moyennes et de penser différemment son rapport à la consommation. Pour les investisseurs, ces marchés offrent en prime des opportunités immobilières sous-évaluées : appartements à rénover, locations saisonnières ou résidences pour expatriés.