7 conseils pour aider vos enfants à se loger

Emmanuelle Lopez
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Trouver un logement quand on est étudiant ou jeune actif ? Un vrai casse-tête. Et voir son enfant galérer dès ses premiers pas dans la vie d’adulte, c’est frustrant. Bonne nouvelle : en tant que parent, vous avez plusieurs cartes en main pour l’aider, que ce soit pour louer ou acheter. Voici 7 pistes concrètes pour lui donner un vrai coup de pouce.

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Mère et fille devant un ordinareur
Vous pouvez prêter de l'argent à votre enfant et le consigner. Néanmoins, la banque ne considèrera pas cette avance comme un apport, mais comme une dette. © Getty Images
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Se porter caution pour la location de son enfant

Accéder à la location n’est pas facile. Les bailleurs craignent les impayés et exigent parfois de voir des fiches de paie au moins 3 fois supérieures au montant du loyer. Le fait de se porter caution peut rassurer les propriétaires et permettre à votre « bambin » de signer son bail.

En cas de non-paiement, c’est à votre porte que le propriétaire viendra frapper.

Louer un logement pour votre enfant

Votre enfant est étudiant et n'a pas de revenus. Si vous en avez les moyens, vous pouvez payer son loyer. Le bail doit être à votre nom et lui identifié comme résident. S'il est mineur, vous n'aurez pas d'autre choix que de signer le bail pour lui. Seul un mineur émancipé, à partir de 16 ans, peut signer lui-même un bail de location. 

Enfin, votre enfant pourra demander à percevoir les aides de la CAF, uniquement si le bail est à son nom.

Vous êtes propriétaire d’un petit logement

Peut-être avez-vous investi dans un petit logement, il y a quelques années. Coup de bol, ce studio se trouve dans la ville où il compte s’installer. Donnez congé à votre locataire. Mais prévenez-le au moins 6 mois avant l'échéance du contrat de bail pour un logement loué vide, 3 mois si vous louez un bien meublé. Votre enfant pourra y déposer ses valises.

Vous avez la possibilité de le loger à titre gracieux, au titre de votre obligation alimentaire. C’est ce que l’on appelle en droit un prêt à usage ou « commodat » (article 1875 du Code civil). Il n’y a pas de bail à rédiger. Néanmoins, un contrat de prêt à usage est recommandé. Car ce traitement de faveur pourrait faire grincer des dents ses frères et sœurs… Et compliquer les choses au moment de la succession. Dans ce cas, mieux vaut lui demander un loyer. Notez qu’il ne pourra pas percevoir d'APL.

Veillez à ce que le loyer ne soit pas trop bas, le fisc pourrait vous tomber dessus. Enfin, n’oubliez pas de déclarer les sommes perçues, aux impôts...

Acheter un bien immobilier pour votre enfant

Vous avez un petit pécule de côté ? Pourquoi ne pas l’utiliser pour acheter un bien immobilier destiné à votre enfant ? Cela vous permettrait de le loger dans de bonnes conditions tout en réalisant un investissement durable. En devenant propriétaire dès maintenant, vous offrez un vrai coup de pouce à votre « grand bébé » pour bien démarrer sa vie d’adulte, tout en constituant un patrimoine familial.

Faire l'acquisition d'un bien immobilier avec son enfant

Vous pouvez aussi financer l’achat de ce logement, en partie avec votre enfant en indivision. Vous serez alors tous deux propriétaires, selon les quotes-parts investies par chacun.

Ceci sera indiqué dans l’acte notarié, avec la répartition des frais et éventuellement l’indemnité d’occupation, pour éviter une requalification fiscale.

Faire une donation à votre enfant

Vous ne pouvez pas investir dans un bien immobilier, mais vous pouvez aider votre enfant à devenir propriétaire en grossissant son apport. Tous les quinze ans, chaque parent peut concéder à chacun de ses enfants jusqu’à 100 000 sans payer de droit.

Si votre enfant est majeur et que vous n’avez pas encore fêté vos 80 printemps, vous pouvez lui donner une enveloppe et profitez d’un second abattement de 31 865 . Au-delà, les sommes transmises sont taxées entre 5 et 45 %, selon les montants.

Faire une donation temporaire d’usufruit

Cette option peut être intéressante si vous possédez plusieurs biens immobiliers et que vos impôts sont élevés. Donc vous démembrez un de vos appartements pour faire de votre enfant son usufruitier. Vous n’aurez plus à régler la taxe foncière. Votre héritier résident s’en chargera.

Pour légaliser tout ça, il faudra passer devant le notaire et payer 23 % de la valeur du bien tous les dix ans. C'est un sacré budget !

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