Festival de Cannes : les prix de l’immobilier flambent

Emmanuelle Lopez
Partager sur
FacebookTwitterLinkedin

Il n’y a pas que le cinéma qui va faire des étincelles à Cannes du 14 au 25 mai. Durant cette dizaine de jours, le prix des locations immobilières s’embrasent. Investir dans l'immobilier de cette ville méditerranéenne est plutôt rentable, car son dynamisme subsiste tout au long de l'année.

Image
Dans le classement des rues les plus chères, Cannes arrive après la capitale avec son Boulevard de la Croisette. © StockByM - Getty images
80 000 festivaliers débarquent à Cannes chaque année.
Sommaire

Le festival de Cannes attire les foules

Au moment précis du Festival international du cinéma, Cannes voit sa population multipliée par 3. Le site du Comité régional du tourisme de la Côte d’Azur, cotedazurfrance.fr, estime accueillir pour l’occasion près de 80 000 festivaliers chaque année. Et selon la mairie, l’année passée, 12 000 professionnels avaient généré 90 000 nuitées et 2 200 emplois pendant la durée de l’événement. Les retombées économiques étaient de l’ordre des 200 000 euros, assurait BFM. 

Quelle est l'incidence du festival sur les prix de l'immobilier à Cannes ?

Mais les hôtels ne disposent pas d’assez de chambres pour loger tout ce beau monde. Alors, il y a la location entre particuliers. Et là, le prix de certains logements, bien situés, flambent. Et plus encore lorsqu’il s’agit de propriétés d’exception, villas et appartements haut de gamme. Ces lieux attirent célébrités et professionnels au budget XXL. Difficile dans ces conditions de ne pas proposer son logement ou son pied-à-terre sur Airbnb, quitte à retourner dormir chez sa mère… 

Sur Airbnb, un T3 situé à la pointe de la Croisette, avec vue sur mer, coûte 592 euros la nuit, durant les festivités. Le 27 mai, la nuitée passe à 281 euros.

Pour une villa de 500 m² avec piscine, en plein cœur de Cannes, la nuit revient à 4025 euros, du 14 au 25 mai. La semaine suivante, son prix tombe à 1341 euros.

Cannes, une ville solaire

Le climat, les plages de sable fin et les cocotiers participent également à la renommée de cette cité des Alpes-Maritimes. Ses palaces, casinos et autres établissements de luxe ne font qu’augmenter son rayonnement.

D’ailleurs, la ville est l'hôte de divers congrès internationaux, comme le MIPIM (Marché international de l'immobilier), le MIDEM (Marché international de la musique) ou le MIPTV (Marché international des programmes télévisuels). Cannes reçoit ainsi vacanciers, festivaliers, touristes d’affaires tout au long de l’année.

Investir dans un logement à Cannes

Le contexte est rassurant pour qui veut investir dans un logement : appartement, studio, maison, à voir selon ses projets. Ces 10 dernières années, le prix de l’immobilier n’a cessé d’augmenter : + 36%.

Aussi, le site Investissement-Locatif.com explique : « Le loyer médian des appartements à Cannes est d’environ 15,70 euros/m². Cela vous permet de profiter d’une rentabilité locative allant de 3 % à 5 % annuels sur un bien mis en location nue. Ce rendement augmente néanmoins s’il s’agit d’une location meublée. […] Au cours des 2 semaines du Festival de Cannes, le gain locatif tiré de ce logement pourra être révisé à la hausse. »

Par ailleurs, il rappelle que « le marché cannois est jugé comme tendu, avec une demande locative plus importante que l’offre. Cannes est ainsi une ville éligible aux dispositifs loi Pinel et loi Denormandie. Ces derniers permettent l’achat d’appartements neufs en livraison gratuite ou d’appartements réhabilités, et leur mise en location avec un loyer plafonné. Cela donne droit à différents avantages fiscaux. Toutefois, l’investissement dans un logement dans l’ancien avec travaux reste plus avantageux. Certains appartements sont éligibles à la loi Malraux. »

 

Estimez le loyer de votre bien
Cet article vous a été utile ?
0
0

Pouvez-vous nous préciser pourquoi ? (facultatif)

Partager sur
FacebookTwitterLinkedin
Ces articles peuvent vous intéresser
A la une !
Image
pere et fils prenant un café sur la terrasse de la maison familiale
Actualités
En 2020, près de 5 millions d'adultes n'avaient pas quitté le nid familial. Même si 1,3 million d'entre eux travaillaient. La faute, selon une étude de la Fondation Abbé Pierre, à la pénurie de...