Investir dans l’immobilier à l’étranger : 5 villes hors d'Europe où placer 100 000 € en 2025

Longtemps associée à son passé tumultueux, Medellín est aujourd’hui l’une des villes les plus innovantes d’Amérique latine. Elle séduit les jeunes entrepreneurs, les nomades digitaux et les retraités étrangers grâce à un cadre de vie agréable, un climat de "printemps éternel", et un coût de la vie très faible.

• Prix moyen : 1 000 €/m² dans des quartiers comme El Poblado ou Laureles ; 
• Ce que l’on peut acheter avec 100 000 € : un appartement de bon standing et de grande surface (80 à 100 m²) ; 
• Rentabilité locative : 8 à 10 %, notamment en location de courte durée ;
• À noter : faible fiscalité et démarches simplifiées pour les investisseurs étrangers.

La ville colombienne est idéale pour ceux qui cherchent à diversifier leur patrimoine en investissant dans une économie émergente en plein essor.

Bali reste l’un des joyaux d’Asie du Sud-Est. La demande locative y est en forte hausse, principalement portée par le retour des touristes après la crise sanitaire et par la demande en hausse des séjours longue durée. Ici, retraites de yoga et autres retours à l'essentiel prolongés sont légion. À Bali, on ne vous conseille donc pas une ville parfaite pour investir, mais deux : Ubud, la capitale culturelle de l'île, et Canggu, qui attire une clientèle internationale jeune et connectée.

• Prix moyen (leasehold) : entre 1 200 et 1 500 €/m² ; 
• Ce que l’on peut s'offrir pour 100 000 € : une petite villa avec piscine ou un appartement haut de gamme en leasing sur 25 à 30 ans ; 
• Rentabilité locative : 10 à 12 % ; 
• Limite : vous l'aurez compris avec cette notion de leasing, ici le foncier n’est pas accessible aux étrangers en pleine propriété, à moins d'être marié à un(e) Balinais(e).

Investir à Bali convient donc plutôt aux investisseurs orientés rendement saisonnier et cash-flow immédiat.

Ville cosmopolite et touristique, Le Cap (Cape Town) offre un marché stable avec des prix immobiliers encore très compétitifs. Les biens en bord de mer ou dans les quartiers comme Sea Point ou Gardens sont particulièrement recherchés. Depuis quelques années, la ville truste les classements des villes préférées des expatriés et des travailleurs nomades. 

• Prix moyen : 1 500 €/m² ; 
• Ce que l’on peut acheter pour 100 000 € : un appartement avec vue dans un immeuble sécurisé ou une maison de ville ; 
• Rentabilité locative : 6 à 9 %, boostée par l’activité touristique croissante ; 
• Attention : risques politiques et nécessité de choisir des quartiers sûrs.

L'une des trois (oui, oui, trois) capitales sud-africaines est l'endroit parfait pour un investissement à moyen terme avec un fort potentiel de plus-value.

Au nord de la Thaïlande, Chiang Mai est prisée pour son cadre de vie paisible, ses temples sublimes, ses universités réputées et sa scène culturelle. Moins chère que Bangkok, la capitale, elle attire retraités et nomades digitaux. Les condos (appartements) sont accessibles aux étrangers à condition de respecter certaines règles de copropriété.

• Prix moyen : 900 €/m² ;   
• Ce que l’on peut acheter avec 100 000 € : un appartement de 80 à 100 m² dans une résidence récente avec services ;   
• Rentabilité locative : 7 à 9 %, avec faible vacance locative ;   
• Avantage : possibilité d’achat en pleine propriété sur certains biens.  

Chiang Mai représente un investissement facile et serein dans une ville dynamique à taille humaine.

Avec sa nature préservée, son ambiance bohème et sa proximité avec les États-Unis, Tulum est devenue un incontournable pour les investisseurs immobiliers, au détriment de la célèbre cité balnéaire de Cancún. Les nouveaux projets surfent sur l’éco-tourisme et l’architecture durable.

• Prix moyen : 1 800 €/m² ; 
• Ce que l’on peut acheter avec 100 000 € : un studio ou un T2 neuf avec piscine dans un projet clé-en-main ; 
• Rentabilité locative : 8 à 12 %, très élevée en haute saison ; 
• Prudence : vérifier la fiabilité du promoteur et les titres de propriété.

Ciblez les projets bien implantés, gérés localement par des promoteurs ayant pignon sur rue, pour maximiser la rentabilité et limiter les risques.

Investir à l’étranger, surtout à distance, demande un maximum de préparation. Voici les six grandes étapes à respecter :

1. Étude du marché local : informez-vous sur les prix bien sûr, mais aussi sur la dynamique locative et les quartiers porteurs.  
2. Connaissance des droits de propriété : certains pays interdisent aux étrangers d’être propriétaires d’un terrain ou imposent un bail emphytéotique. C'est le cas à Bali notamment.  
3. Vérification du bien : titre de propriété, autorisations, qualité du promoteur... Ne négligez aucun détail et n'hésitez pas à vous faire aider d'un avocat spécialisé. On n'est jamais trop prudent.  
4. Ouverture d'un compte bancaire local : souvent nécessaire pour percevoir les loyers ou régler les charges. Et ça vaut aussi dans les pays d'Europe tout proches, comme l'Espagne par exemple.  
5. Gestion locative à distance : faites appel à une agence locale expérimentée qui connaît les spécificités du marché et s'occupera à votre place de toutes les démarches de mise en location, de suivi des loyers, et d'éventuelles interventions dans le logement.
6. Fiscalité et déclaration en France : vos revenus locatifs étrangers doivent évidemment être déclarés en France. Renseignez-vous sur les conventions fiscales qui existent entre certains pays, vous pourriez être agréablement surpris. 

Diversifier son patrimoine immobilier hors d'Europe avec un budget de 100 000 € est tout à fait possible en 2025. Ça, c'est la bonne nouvelle. Mais un tel projet n'est jamais sans risque. Prenez le temps de vous informer soigneusement en amont, de sécuriser chaque étape et de choisir des marchés à fort potentiel. Medellín, Bali, Le Cap, Chiang Mai et Tulum offrent chacun un cocktail unique de rentabilité, qualité de vie et opportunité d’investissement. Reste à savoir laquelle de ces villes (qui font rêver) répondra à vos attentes.