Prix immobiliers : les rues les plus chères des grandes villes françaises !

Parmi les grandes villes de France, le prix des rues les moins abordables peut aller du simple au sextuple, et bien plus encore. À Paris, par exemple, la rue au prix le plus prohibitif est la fameuse rue de Furstemberg avec un prix au mètre carré de 23 087 €, tandis qu’à Reims, la place du Forum, qui demeure la rue la plus chère de la ville, présente un prix au mètre carré de 3 811 €.

Et ce n’est pas tout. À Saint-Étienne, la rue la plus chère présente un prix au mètre carré encore plus abordable : 2 378 € le mètre carré. Pour rappel, le prix moyen dans la ville de Saint-Étienne est de 1 179 €/m² pour un appartement, au 1^er juin 2025.

Du côté des villes de la côte azuréenne, les prix de quelques rues convoitées rejoignent ceux de certains arrondissements parisiens comme l’avenue Aimé Bourreau à Antibes (12 701 €/m²) ou l’avenue Jean Lorrain à Nice (11 892 €/m²). C’est dire que les grandes villes françaises possèdent un éventail de prix immobiliers relativement impressionnant.

Pas de surprise ! C’est dans la capitale parisienne qu’on retrouve les rues les plus chères de France. D’ailleurs, les cinq rues les plus coûteuses du pays se situent dans la ville lumière et elles affichent un prix au mètre carré supérieur à 20 000 €.

Située dans le quartier Saint-Germain-des-Prés, dans le 6^e arrondissement, la rue de Furstemberg, avec ses bâtiments remarquables, est la plus chère de France : 23 087 €/m². Elle est suivie de près par le quai des Orfèvres (23 054 €/m²), sur l’île de la Cité dans le 1^er arrondissement, et par l’avenue Montaigne (22 548 €/m²), antre de la haute couture dans le 8^e. Pour rappel, les prix immobiliers moyens à Paris étaient de 9 519 €/m², au 1^er juin 2025.

Deux dernières voies complètent le top 5 parisien : la rue Palatine (21 896 €/m²) et la rue de l’Amiral de Coligny (21 355 €/m²), respectivement insérées dans les 6^e et 1^er arrondissement de la capitale.

Si Paris attire incontestablement les grandes fortunes du pays et d’ailleurs, les villes de Nice, Cannes, Antibes, Ramatuelle, Saint-Jean-Cap-Ferrat ne sont pas en reste. Ces superbes destinations ensoleillées du sud-est de la France sont de véritables cartes postales et elles offrent des écrins de luxe à quelques acquéreurs privilégiés.

La Côte d’Azur reste la locomotive du marché des Alpes-Maritimes avec les villes d’Antibes, Nice et Cannes qui possèdent par ailleurs les rues les plus chères du top 50 des grandes villes françaises.

C’est une des avenues de la ville d’Antibes (6 015 €/m²) qui arrive en tête du classement, juste après les rues parisiennes : l’avenue Aimé Bourreau à 12 701 € le mètre carré. Antibes, véritable joyau de la Méditerranée, est particulièrement appréciée pour ses paysages incroyables entre côtes maritimes et massif du Mercantour, ses remparts caractéristiques, ainsi que pour sa douceur de vivre azuréenne.

Les villes de Cannes (5 952€/m²) et Nice (5 045€/m²) montrent des rues coûteuses, aux prix immobiliers flirtant avec les tarifs parisiens : la rue Gray Street à Cannes (11 546 €/m²), suivi du boulevard de la Croisette (11086 €/m²), l’avenue Jean Lorrain (11 892€/m²) à Nice.

Dans quelques communes françaises, demeurent des rues aux prix immobiliers en deçà de la moyenne nationale (3 078 €/m²). C’est le cas des rues des villes de Bruges, Limoges, Saint-Étienne, Mulhouse ou Tourcoing. Une information intéressante à plus d’un titre, puisque ce top 5 permet de cibler les adresses les plus agréables, dans les grandes villes ayant des prix immobiliers encore très accessibles.

D’ailleurs, certaines de ces communes comme Mulhouse, Limoges ou Saint-Étienne font partie des villes françaises ou investir, car elles offrent des rendements élevés, dans le cadre d’un investissement locatif sécurisé.