Type d'habitat star outre-Atlantique depuis les années 2000, la tiny house reste plus timide en France. Pourtant, les micromaisons – roulantes ou non – ont tout des grandes : un espace petit, mais hyper optimisé, et des aménagements malins, en veux-tu en voilà. Côté architecture, certaines se la jouent minimalistes tandis que d'autres nous en mettent plein les yeux. Tour d'horizon de quelques minimaisons sur terre, près de la mer et dans les airs. Grande évasion assurée !

L'histoire de la tiny house
La tiny house est apparue aux États-Unis en 1929, mais c'est avec la crise économique de 2007 qu'elle a connu un vrai boom. Avec elle, la vision de la vie et des besoins se voit chamboulée : moins de place certes, mais plus d'espace, et surtout, plus de liberté. Retour à l'essentiel et connexion à la nature. Voyez plutôt ces 5 modèles de tiny houses. Ils risquent de vous donner des envies d'ailleurs.
La tiny house en pleine nature
Fritz, constructeur de minimaisons de luxe, présente la Halcyon Stay, un petit trésor caché au cœur des chênes de Californie, à Palo Alto. Ses 11 x 3 m offrent tout le confort nécessaire, et plus encore. Regardez plutôt cette terrasse ! La maisonnette est fixée sur un kit de calage et une dalle de béton. Elle ne risque pas de s'envoler…
La tiny house les pieds dans l’eau
Le concepteur de tiny, Tiny house 777, a imaginé cette tiny house de luxe en bord de mer – photo 4 du diapo –. Il en construit de plus en plus. Et comme si la vue sur la mer n’était pas suffisante, il prévoit pour certaines un jacuzzi dans le salon. What else ?
La tiny house dans les arbres
Prenons un peu de hauteur. La cabane perchée a installé à 7,30 m du sol cette maisonnette de 28,70 m², avec une terrasse de – accrochez-vous – 39 m² ! Voilà qui présage d’agréables nuits à la belle étoile.
La tiny house flottante
Direction le Canada ! À l'est de la ville de Toronto se trouve Scarborough Bluffs. Le coin est réputé pour ses parcs et ses lacs. Là, cette maison flottante s'est récemment offert une petite beauté (avril 2025). Gageons que ses propriétaires passeront un bon été.
Des tiny houses pour s’évader quelques jours
Le concept « tiny house » vous séduit ? Expérimentez-le avant de sauter le pas. En France, beaucoup de sites proposent désormais de séjourner dans des pénates insolites. C’est le cas de Parenthèse et de ses maisonnettes nichées dans la forêt d’Orléans. Parcel diversifie ses destinations : Orne, Calvados, Seine-Maritime, Cher, Sarthe… Vipio met à votre disposition un large éventail de séjours originaux, dont ceux passés dans des minimaisons de toute l’Europe. Et bien sûr, vous en trouverez également sur Airbnb.
Quelles sont les obligations pour avoir sa tiny house ?
La loi ALUR considère la tiny house comme un habitat léger et démontable. Elle autorise ses propriétaires à l'installer sur différentes sortes de terrains : terrains constructibles – privés –, dans une zone pastille, dans un parc résidentiel de loisirs.
Vous pouvez choisir de vivre dans votre tiny house mobile, donc sans fondations. Selon sa superficie, vous devrez :
- déclarer simplement son installation à la mairie, si elle fait moins de 20 m² au sol,
- demander un permis d’aménager à la mairie, si elle fait entre 20 et moins de 40 m²,
- demander un permis de construire auprès de la mairie, si elle fait plus de 40 m².
Il vous faudra également penser au zonage d’assainissement. Vous devrez vous raccorder au dispositif d’évacuation des eaux de la commune. Si vous vous installez en dehors d’une zone d’assainissement collectif, vous pouvez opter pour une installation autonome ou pour votre propre dispositif pour l’eau et l’électricité. Il vous faudra alors prouver le respect des normes d’hygiène et de sécurité à la mairie.
À noter :
Si la tiny house n'est pas mobile, elle sera soumise à la taxe foncière. Dans tous les cas, vous devrez vous acquitter de la taxe des habitations de loisir.
Pouvez-vous nous préciser pourquoi ? (facultatif)