La rentrée signe la reprise de l’activité immobilière. Ce qui peut être une aubaine pour les acheteurs. Explications.
Image
Sommaire
Si le marché immobilier connaît un pic d'activité au printemps, le mois de septembre signe, lui, la reprise de l’activité. Ce qui peut être une aubaine pour les acheteurs qui sont alors moins nombreux et ont peuvent plus facilement négocier le prix du bien qu'ils convoitent. Explications.
Saisonnalité du marché immobilier : de quoi parle-t-on ?
En plus d’être cyclique, le marché immobilier fonctionne avec les saisons. Ainsi, le prix et le nombre de transactions diffèrent selon les périodes de l’année. On constate ainsi que le printemps est la période la plus dense. Sachant que le délai entre la signature d’un compromis de vente et de l’acte authentique chez le notaire est de trois mois en moyenne, les acheteurs s’activent pour acheter un logement au printemps. Ils préparent ainsi leur déménagement pour l’été et sont prêts pour la rentrée scolaire et pour une éventuelle mutation professionnelle en septembre. C’est donc au printemps que l’on trouve le plus grand nombre de biens en vente. Conséquence ? C’est aussi à cette période que les prix sont les plus élevés. Quand la demande est importante, automatiquement les prix des biens immobiliers ont tendance à grimper. Tandis qu’en hiver, de décembre à février, c’est plutôt l’offre qui est supérieure à la demande, ce qui mécaniquement fait baisser les prix. Cette saison est donc plus propice à la négociation !À noter
La saisonnalité n’est pas la seule à avoir un impact sur le marché immobilier. Les acheteurs sont également sensibles aux taux immobiliers, aux prix de vente au m², mais aussi à la conjoncture et aux dispositifs en cours (aides à la rénovation, dispositifs de défiscalisation, prêts aidés comme le PTZ par exemple).
Pouvez-vous nous préciser pourquoi ? (facultatif)