8 conseils pour choisir et paramétrer son appareil photo pro

cbarbet 26 juil 2016
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Si vous ne pouvez pas faire appel à un photographe professionnel, vous devez mettre tous les atouts de votre côté. Pour vous aider, voici nos conseils.
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Sommaire
D’après notre sondage, vous êtes 63% à utiliser un appareil photo pro ou semi-pro pour réaliser vos photos. En effet, pour un agent immobilier qui ne peut pas faire appel à un photographe professionnel, l’enjeu est de mettre tous les atouts de son côté pour réaliser un shooting impeccable. La photographie est toutefois une discipline exigeante qui nécessite des connaissances esthétiques d’une part et techniques d’autre part. Pour vous aider à vous équiper et connaître les bons réglages, voici plusieurs précieux conseils livrés en exclusivité par OuiFlash, expert en photographie.

1. Le choix du boîtier : compact, reflex, bridge ou hybride ?

> Le compact

En photographie immobilière, le choix d’un appareil compact ne semble pas des plus appropriés puisqu’il limite vos chances de valoriser au mieux le bien de votre client. La faible qualité de l’objectif, les réglages automatiques pas toujours pertinents, l’impossibilité de shooter en fichier RAW (plus propice à la retouche)… sont autant de facteurs qui rendent difficile la valorisation d’un bien.

> Le reflex

A l’inverse, un boîtier reflex semble presque trop qualitatif pour vos besoins quotidiens. Bien que très performant et garantissant une définition sans égal, le coût d’un tel équipement est proportionnel à sa qualité, et l’investissement sera plus long à amortir.

> Le bridge

Pour les néophytes, il est conseillé de débuter avec un appareil de type bridge (dont les fonctionnalités se situent entre le compact et le reflex), pour sa simplicité d’utilisation. Cette typologie d’appareil présente de nombreux avantages puisque les bridges produisent des clichés de très bonne qualité pour un coût tout à fait raisonnable. S’ils présentent quelques limites pour des photographes plus avancés (impossibilité de changer l’objectif, image qui s’imprime directement sur le capteur numérique…), il n’en reste pas moins un outil de confiance dans le milieu immobilier. Il vous permettra à la fois de promouvoir les propriétés avec une image valorisée et fidèle, et de prouver votre professionnalisme à vos prospects et clients.

> L'hybride

Très qualitatif également, le boîtier hybride répond parfaitement aux besoins d’un agent immobilier : léger, facile à transporter et ergonomique, il est aussi facile à appréhender. A la différence du bridge, l’hybride permet le changement d’objectif. Cela procure une grande adaptabilité, mais le rend plus onéreux (compter entre 200€ et 500€ par objectif). Concernant les réglages, si les capacités diffèrent en fonction des appareils, ceux-ci répondent tous aux mêmes principes de techniques de prises de vue.

2. Quel objectif choisir ?

L’objectif doit être choisi en fonction du sujet de la prise de vue : on ne photographie pas un appartement de la même manière qu’un paysage ou des personnes. Dans un contexte immobilier, on privilégiera un objectif grand angle compris entre 22 et 10 millimètres (incluant également les 22, 20, 18 et 16 mm) pour un capteur plein format. Au-delà d’un 22 mm, la superficie et le volume des biens sont difficilement compréhensibles, notamment pour les pièces inférieures à 20m². A contrario, un objectif inférieur à 10 mm peut engendrer un effet “fisheye” néfaste, puisqu’il déforme la perception de l’espace et risque de décevoir les éventuels acheteurs lors de leurs visites. entréeExemple d'effet "fisheye"

3. La lumière et l’équilibre

Au moment de prendre une photo, tous les appareils ont un temps de pose, appelé “temps d’ouverture”. En photographie immobilière, le temps d’ouverture le plus long est optimal pour permettre de conserver une isométrie faible. A l’inverse, un temps court risque d’assombrir votre cliché (en dessous d’1/160 de temps de pose, il est indispensable de se munir d’un trépied).

4. La mise au point

Elle consiste à régler la netteté de l’image, de manière à obtenir le résultat visuel escompté. La mise au point peut s’effectuer manuellement mais beaucoup d’appareils proposent une approche automatique pour réussir vos clichés à coup sûr. Cette dernière peut être réglée spécifiquement sur un objet ou de façon plus large pour une architecture.

5. La focale

Ce paramètre s’apparente à l’angle de vision de l’objectif : plus le chiffre (en millimètres) est petit, plus l’angle de vision est large, et réciproquement. Lorsque l’on photographie une pièce, on s’appuie généralement sur une focale courte (entre 16 et 22mm). Distance Focale et angle de champ entrée

6. L’isométrie

Il s’agit ici de mesurer la sensibilité du capteur numérique ; plus la valeur est élevée, plus le capteur est sensible à la lumière. Dans l’idéal, le capteur doit être réglé sur une isométrie basse de 100 pour obtenir un grain photographique (ou bruit numérique) de meilleure qualité. En revanche, si l'on manque de luminosité, on augmente le paramètre ISO (à une valeur supérieure à 100).

7. Le fichier source

Il est préférable de shooter en fichier RAW plutôt qu’en JPEG. La différence s’opère surtout au niveau de la retouche, puisque le fichier RAW conserve toutes les informations du cliché là où le JPEG compresse l’image. Il s’agit toutefois de fichiers lourds (environ 20 Mo), utiles pour travailler, mais qu’il convient de convertir en JPEG par la suite.

8. Les couleurs

Dans le cadre de photographies immobilières, les teintes artificielles sont à bannir, au profit de couleurs plus réalistes. Ce réglage peut s’effectuer automatiquement, ce qui suffit la plupart du temps. Si besoin est, il peut aussi s’effectuer via le boîtier; pour ce faire, on réglera la balance des blancs grâce au bouton “WB” de l’appareil. Exemple de balance de blancs : entrée L’équipement et la connaissance de l’appareil concourent grandement au résultat photographique. Cependant, il convient de ne pas négliger le travail de post-production, qui requiert la moitié du temps de travail d’un photographe immobilier. Une étape conséquente du processus qui nécessite une maîtrise des logiciels adéquats, mais qui représente surtout une véritable valeur ajoutée : c’est en post-production que sont notamment retouchés les contrastes et les lumières afin de dynamiser les clichés et assurer un niveau de qualité professionnel. Exemple de photo retouchée : Photo avant retouchePhoto après retouche
portrait_Thibaud_Lemonnier Le dossier est animé par Thibaud Lemonnier, co-fondateur et CEO de OuiFlash, leader de la photographie immobilière. OuiFlash permet à 17 500 agents immobiliers de vendre plus, plus vite et à un meilleur prix en proposant des reportages photo en 1 clic et sous 24h. Grâce à une communauté de 1 400 photographes répartis sur tout le territoire, la startup est aujourd’hui le fournisseur officiel de Nexity, Century 21, ORPI, ERA ou encore L’Adresse. Pour en savoir plus et commander votre premier reportage, cliquez ici.
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