Luxe et volupté : laissez-vous entraîner dans un tour de France des rues où les biens immobiliers s’arrachent à prix d’or. Si c’est au cœur du Paris historique qu’on trouve les rues les plus chères de France, d’autres villes comme Nice, Aix-en-Provence ou Marseille n’ont pas à rougir.
À Paris, les prix immobiliers dépassent parfois les 20 000 €/m2
Les fans du Monopoly seront sans doute déçus de ne trouver ni la rue de la Paix, ni l’avenue des Champs Élysées sur le podium. Eh oui, les rues couleur bleu roi qu’on s’arrache tous sur le plateau du célèbre jeu ne sont plus les plus chères de Paris. Trône désormais le Quai des Orfèvres, connu pour avoir longtemps abrité la direction régionale de la police judiciaire (le fameux 36, Quai des Orfèvres). Ici, les biens immobiliers se vendent à… 23 002 €/m2 en moyenne*. Oui, oui, vous avez bien lu.
Vous avez déjà le tournis ? Attendez la suite. Parce que dans les quartiers chics de la capitale française, les prix immobiliers frôlent les sommets. En deuxième position arrive ainsi la rue de Furstemberg. On est au ici au cœur du 6e arrondissement, à deux pas du jardin du Luxembourg. Les prix moyens ? 22 582 €/m2. Une paille, quoi. La rue Guynemer (22 483 €/m2), la place Saint-Sulpice (21 982 €/m2) et l’avenue Montaigne (21 786 €/m2) complètent le quintette des rues les plus chères de France.
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“Si les prix ont baissé de près de 4% en un an à Paris pour atteindre 10 177€/m² en ce début de printemps, les arrondissements les plus centraux sont toujours prisés, à l’instar du 6ème arrondissement où le prix au mètre moyen s’échange toujours au-delà de 15 000 €/m². Ces quartiers sont protégés, d’une part par l’intérêt de la clientèle internationale, mais aussi par leurs prestations exceptionnelles, tels que l’hyper proximité avec le Jardin du Luxembourg pour la rue Guynemer”, analyse Thomas Lefebvre, directeur scientifique de Meilleurs Agents.
Plus de 10 000 €/m2 dans certaines rues de Nice
Quittons Paris. Direction Nice, où on a également trouvé des prix immobiliers à 5 chiffres. La palme d’or (Cannes n’est pas très loin) revient ici à l’avenue Jean-Lorrain et ses résidences en front de mer. Comptez ici 10 692 €/m2 en moyenne. À quelques encablures, vous trouverez la rue Germaine où les propriétés ne sont guère plus accessibles (10 248 €/m2). Pour les budgets au-dessous la barre symbolique des 10 000 €, on a trouvé l’avenue Montfleury, le boulevard de la princesse Grace de Monaco (cœur avec les doigts) et le chemin forestier, avec des prix allant de 9 856 €/m2 à 9 968 €/m2 en moyenne. OK, c’est vraiment juste sous la barre. Mais on vous a promis de vous faire découvrir les rues les plus chères de France. Alors forcément…
Les Bouches-du-Rhône complètent le podium
Vous en voulez encore ? Ne bougez pas. Enfin si, justement. Puisqu’on vous emmène cette fois à Aix-en-Provence. Et plus précisément avenue Giuseppe-Verdi où les biens immobiliers se négocient à 8 351 €/m2 en moyenne.
On reste dans le sud, décidément. Et même dans les Bouches-du-Rhône. Eh oui, vous l’aurez compris, c’est à Marseille qu’on trouve la rue suivante : l’avenue du Maréchal Lyautey, d'où vous pourrez rejoindre la plage à pied. Prévoyez donc un budget conséquent, de 7 380 €/m2 en moyenne. Sa “voisine”, l’avenue Talabot, la talonne avec un tarif moyen de 7 359 €/m2.
Des centres historiques prisés à Lyon et Bordeaux
Dans les autres grandes villes de France, c’est dans les quartiers historiques que l’on retrouve les rues les plus chères. Exemple à Lyon avec la rue Gasparin, sur la presqu'île du 2e arrondissement. Ici les prix s’affichent à 7 134 €/m², soit un tarif 40% plus élevé que la moyenne lyonnaise (5 162 €/m²).
Même constat à Bordeaux, où la rue Mably (dans l’hypercentre) surperforme à 7 085€/m² alors que le prix hybride s’élève à 4 865 €/m².
Préparez-vous à pulvériser votre PEL.
*Prix immobiliers Meilleurs Agents au 1er avril 2023, appartements et maisons confondus.
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