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Véritable phénomène, le coliving semble être le mode de logement qui répond le mieux aux besoins actuels. À mi-chemin entre la location, la colocation, l'hôtellerie et le coworking, il séduit de plus en plus en France. Au point de devenir LA solution pour les propriétaires pour louer plus vite ?
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Sommaire
Véritable phénomène de ces derniers mois, le coliving semble être le mode de logement qui répond le mieux aux besoins actuels. À mi-chemin entre la location, la colocation, l'hôtellerie et le coworking, le coliving s'inscrit dans l'air du temps et séduit de plus en plus en France. Au point de devenir LA solution pour les propriétaires pour louer plus vite ? Décryptage.
Pour rappel ?
Venu des États-Unis, le coliving est un mélange de location, de colocation, de coworking et d'hôtellerie. Dans les faits, il s’agit d'un appartement indépendant doté de toutes les commodités (salle de bains, coin cuisine) complété par des parties communes à tous les résidents, comme un espace de travail, une salle de sport ou un jardin. Ajoutez à cela une liste de services, comme le changement du linge de maison, ou des cours de yoga. Une sorte de colocation mais qui jouerait à fond la carte de la communauté puisque le coliving encourage les activités en commun.
1. Un mode de vie dans l'air du temps
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À l'heure des changements profonds de notre société, le coliving semble répondre parfaitement aux enjeux actuels. La mixité des usages, tellement plébiscitée ces derniers temps, prend vie dans ces immeubles où l'on peut vivre, travailler et se distraire. Une recette qui semble parfaitement s'inscrire dans la ville de demain telle qu'imaginée. Autre point non négligable : le coliving permet de répondre à la crise du logement puisqu'il permet à des locataires avec des profils différents de décrocher un logement au cœur de métropoles où les prix sont élevés et le foncier manquant.
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Magalie Safar, Cofondatrice et présidente de Koliving.
Notre impact est triple. Social, car nous répondons au défi de la pénurie de logement. Territorial, car nous optimisons les surfaces et diminuons le nombre de logements vacants. Environnemental, car les ressources énergétiques sont mutualisées.
Le saviez-vous ?
Koliving est une start-up spécialisée dans l'habitation partagée, et qui a obtenu, en mars 2020, le soutien du Ministère du Logement pour intervenir dans le cadre du Plan national de mobilisation des logements vacants.
Pour gagner en efficacité et des mandats exclusifs.
2. Une solution qui tombe à pic face à l'essor de la colocation
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Un temps un peu boudée, étiquetée comme une solution idéale seulement pour les étudiants, la colocation connaît aujourd'hui ses belles heures. D'après le baromètre Appartager*, les salariés sont désormais quasiment aussi nombreux que les étudiants à l'adopter puisqu'ils représentent respectivement 46% et 44 % des colocataires Français. Les 10% restants sont des familles monoparentales et des personnes âgées. Les 18-25 ans sont majoritaires 57%, devant les 26-40 ans (33%) et les plus de 40 ans (9 %). Il faut dire que la colocation se présente comme une solution idéale pour se loger moins cher, bénéficier d'espaces plus grands et lutter contre la solitude.
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Lauren Dannay, Cofondatrice de Whoomies.
Nous avons été les premiers étonnés de voir la demande de colocation augmenter après le premier confinement. À ce moment-là, on est monté à plus de 30% de demandes supplémentaires dans les grandes villes. Nous pensons que le marché va continuer à se développer car il répond à plusieurs enjeux et notamment à l’évolution des modes de vie.
Le saviez-vous ?
Whoomies vous donne accès à une communauté de dizaines de milliers de candidats à la colocation, en recherche active partout en France, mais aussi à Londres. Ils vous soumettent leur dossier, à vous de sélectionner le bon !
Autre avantage, le coliving offre des logements clés en main : eau, assurance, électricité… Tout est inclus, et le casse-tête des charges et des factures est donc terminé. Enfin, les maisons à thème permettent de faire cohabiter des personnes avec les mêmes centres d'intérêt. De quoi fédérer un peu plus les occupants. Autant de raisons qui font que la gestion de colocation est en train de devenir une opportunité en or pour les propriétaires et administrateurs de biens.
3. Une aubaine pour les propriétaires
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Et si justement vous aviez dans vos clients des propriétaires de biens en coliving ? Entre forte demande, taux d'occupation, turn-over régulier qui évite les vacances et taux de rentabilité frôlant les 10%, le coliving est idéal pour les investisseurs.
De quoi vous y intéresser et intéresser vos propriétaires. Surtout ceux qui possèdent de grandes surfaces, de grands appartements familiaux plus difficiles à louer à cause des loyers élevés. C'est également une manière de réduire les risques d'impayés. D'autant plus que le concept est gagnant-gagnant pour propriétaires et locataires : alors que les premiers y trouvent des revenus maximisés, sécurisés et peu fiscalisés, les seconds bénéficient de logements plus grands et de services premiums.
Le coliving va-t-il sauver vos locations ?
4. Une opportunité pour les gestionnaires
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Maintenant que vous avez de nombreux arguments pour rallier les propriétaires à la colocation - et donc au coliving - il va falloir gérer tout ce petit monde... Il est vrai que la gestion de colocation est plus délicate, mais elle est indispensable pour le professionnel qui veut profiter du phénomène coliving. Sachez déjà que, depuis 2014, la colocation a un cadre juridique défini grâce à la loi ALUR. Ensuite, il vous suffit de décider de proposer un bail unique pour tous les colocataires, ou des baux multiples, soit un bail par colocataire. Concernant les biens, ils sont soumis aux mêmes normes de décence que les autres. La seule obligation est que le logement soit adapté : une chambre par personne, et de grandes pièces communes.
Malgré ces quelques contraintes, le marché reste attractif et rentable, le coliving est une proposition intéressante pour les propriétaires de grands logements difficiles à louer, notamment à cause du prix.
Pour gagner en efficacité et des mandats exclusifs.
Source : *2018.
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