-30 % ! C'est le montant de la décote dont pourrait souffrir votre logement, s’il était exposé à des nuisances sonores. Et encore, si vous arriviez à le vendre ! La loi ne rigole pas avec le sujet et sanctionne parfois sévèrement les fauteurs de troubles. Lisez plutôt...

Des nuisances sonores répréhensibles
Dans la rue de la Roquette, XIe arrondissement de Paris, un restaurant a été condamné à verser 110 000 € au propriétaire bailleur d’un logement situé au-dessus, à la fin de l’année 2024. Celui-ci ne trouvait plus de locataire depuis 2014, car du bruit remontait du rez-de-chaussée et du 1er étage du restaurant par le système de climatisation. À l’origine de la gêne sonore qualifiée « d’importante » par l’expert judiciaire mandaté ? « Des travaux mal réalisés lors du changement du système de climatisation », a rapporté Le Parisien dans son article du 20 mars dernier.
L'absence de bruit : un critère de choix
La justice a tranché et demandé à ce que le propriétaire lésé des loyers de son deux pièces soit dédommagé. L’avocat du propriétaire, Christophe Sanson, expliquait aux journalistes du site que ce dossier n’était pas isolé. Depuis les confinements successifs, « les tribunaux entendent mieux aujourd’hui » la gêne causée par le bruit à outrance produit par le voisinage.
Un logement qui souffre du bruit environnant perd de sa valeur
Un bien subissant un trouble sonore anormal peut donc voir son prix dégringoler, ce que les chiffres attestent. Interrogé par les journalistes du Parisien, Eytan Koren, cofondateur et président de l’agence immobilière syndic Manda, a indiqué que la très animée rue de Lappe à Paris « est bien moins cotée, entre 7 000 et 8 000 euros le m² » que des rues voisines où les commerces sont fermés le soir.
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