Empreinte carbone du logement : comment la calculer et la réduire ?

Karin Scherhag
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Nos logements polluent. Beaucoup. La bonne nouvelle, quand même ? On peut agir en adoptant quelques gestes simples...
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Et si votre logement participait lui aussi à la protection de l'environnement ? Comment ? En adoptant les bons matériaux et les bons gestes qui participent à réduire votre empreinte carbone. Et à faire des économies ! Vous vous demandez comment faire ? Prenez des notes.  Chaque personne dégage dans l'atmosphère du dioxyde de carbone (couramment appelé par son petit nom, le CO2).  L’empreinte carbone est l’indicateur qui sert à mesurer la quantité de gaz émis. Cet indicateur permet d’évaluer l’impact de l’activité humaine sur notre planète. Connaître notre empreinte carbone permet donc de corriger nos habitudes pour réduire efficacement notre impact sur l’environnement. Dis comme ça, ça a l'air simple, non ? C'est en tous cas le fil rouge de la Semaine européenne du développement durable, qui se tiendra cette année du 18 septembre au 8 octobre prochains (lire l'encadré). 

Comment calculer l’empreinte carbone de votre logement ?

Les logements représentent le second poste d’émissions de gaz à effet de serre (GES) en France. À eux seuls, ils constituent en effet 20 % des rejets de CO2 de l’Hexagone. Afin de mieux déterminer l’empreinte carbone de chaque logement, un nouveau diagnostic de performance énergétique (DPE) a été mis en place le 1er juillet 2021. On vous en parle (très) souvent, le DPE est un document qui renseigne à la fois la performance énergétique de votre logement, mais aussi son impact sur l’environnement. Son nouveau mode de calcul permet d’être plus précis et de déterminer l’empreinte carbone de l’habitation. Alors pour connaître l’empreinte carbone de votre logement, la meilleure chose à faire est de se référer à l’étiquette climat du DPE, qui détermine le niveau d'émissions de gaz à effet de serre de votre habitation. Pour rappel, ces étiquettes sont classées de A à G :
  • A, B ou C : le logement est considéré comme performant ;
  • D ou E : le logement est énergivore ;
  • F ou G : le logement est considéré comme passoire thermique. Ces logements représentent environ 17 % du parc immobilier national. Depuis le 1er août 2022, les propriétaires de ces logements ont interdiction d'augmenter le loyer. Et dès 2028, ces passoires thermiques seront tout bonnement interdites à la location.

Comment réduire l’empreinte carbone de votre logement ?

Pour réduire l’empreinte carbone de votre logement, assurez-vous de cocher les cases suivantes : 1. Une isolation thermique efficace. En effet, une bonne isolation des combles, des toitures, des murs, des planchers ou encore des fenêtres permet de réduire la consommation énergétique.  2. Un système de chauffage performant. Optez pour une pompe à chaleur, un chauffe-eau thermodynamique, un chauffage au bois… 3. La régulation du chauffage grâce à un thermostat : cela permet de contrôler votre consommation d'énergie et de réduire votre facture. Vous pouvez par exemple choisir un thermostat programmable ou connecté.  En revanche, dans un logement isolé, l’air extérieur pénètre moins facilement. Des travaux de ventilation doivent alors être envisagés. Une VMC (ventilation mécanique contrôlée) permet d’améliorer la qualité de l’air du logement et évite aussi les problèmes liés à l’humidité.

Le saviez-vous ?

De nombreuses aides sont mises en place pour faciliter la rénovation de votre logement, à l'instar MaPrimeRenov’, de l’Éco-prêt à taux zéro ou de MaPrimeRenov’ Sérénité… Plusieurs changements ont eu lieu cet été. Pour tout savoir et tout comprendre, découvrez notre article dédié aux dispositifs de rénovation énergétique.

Optez pour des éco-gestes au quotidien !

Et pour réduire plus encore votre empreinte carbone, il y a une multitude de bons gestes à connaître et à adopter. 
  • Choisissez des équipements de classe énergétique A et remplacez vos vieux appareils électroménagers souvent gourmands en énergie. Chaque appareil vendu aujourd'hui dans le commerce est marqué d'une étiquette (là aussi avec des notes allant de A à G). C'est facile, vous ne pouvez pas vous tromper !
  • Optez pour des ampoules à LED, qui consomment moins.
  • Entretenez régulièrement votre chaudière et vos radiateurs.
  • Utilisez la domotique afin de réguler la consommation d'électricité et la production d’eau chaude de votre cumulus.
  • Limitez l'utilisation du chauffage et la climatisation.
  • Ne surchauffez pas votre logement.
  • Utilisez le mode éco du lave-linge et du lave-vaisselle. 
  • Éteignez la lumière dès que vous quittez une pièce.
  • Débranchez les multiprises et les appareils dont vous ne vous servez pas...

Développement durable : "Agir au quotidien"

Initiée par la France en 2003, puis organisée à l’échelle européenne depuis 2015, la Semaine européenne du développement durable (SEDD) vise à sensibiliser aux dix-sept objectifs de développement durable (ODD) de l’Agenda 2030. Elle encourage une mobilisation concrète à toutes les échelles individuelles et collectives en promouvant les initiatives en faveur du développement durable : conférences, marchés de producteurs locaux, ateliers créatifs, jardins partagés… Et parce que toutes les actions comptent pour transformer durablement les sociétés, le fil rouge de l'édition 2022 est « Agir au quotidien ». Cette Semaine européenne durera en fait... trois semaines puisqu'elle se déroulera du 18 septembre au 8 octobre.
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