La réforme des aides au logement est en vigueur depuis le 1er janvier 2021. Premier bilan.
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Le nouveau mode de calcul des aides personnalisées au logement va engendrer une économie de plus d’un milliard d’euros pour l’État en 2021. Mais pour ceux qui sont entrés sur le marché du travail cette année, le manque à gagner est parfois considérable.
Le gouvernement entend réaliser une économie d’1,1 milliard d’euros en 2021 grâce à la réforme des APL (aides personnalisées au logement) initiée le 1er janvier dernier. Ces aides sont désormais réévaluées tous les trimestres en prenant en compte les revenus des douze derniers mois glissants. Auparavant, elles étaient calculées sur la base des revenus des deux années précédentes. Une méthode de calcul « plus juste », qui colle au plus près de la réalité financière des allocataires, justifie le ministère du Logement.
Selon un premier bilan dressé cet été, cette nouvelle méthode de calcul n’a rien changé pour plus de la moitié des bénéficiaires (52,2%). Une partie non négligeable (18,2 %) a même vu son allocation augmenter « de 49 euros en moyenne. » « Parmi eux, 115 000 allocataires n’auraient pas bénéficié d’APL en 2021 sans la réforme », se félicite le gouvernement. Mais pour les 29,6% des allocataires qui ont constaté une baisse de leur aide au logement, la perte s’est élevée à 73 euros en moyenne chaque mois. Toujours selon les données du ministère du Logement, 6,6 % de ce tiers de « perdants » sont carrément privés d’allocations.
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