Chaque année débute avec son lot de nouveautés. Parmi elles, celle concernant l'assurance habitation fait du bruit. Et pour cause : le montant de ses cotisations s'annonce bien salé, la faute aux catastrophes naturelles qui se multiplient. Mais alors, à combien s’élève cette revalorisation ? Est-elle identique pour tous les assurés ? La réponse pourrait bien vous rester sur l'estomac.
L'assurance habitation : une obligation
Vols, dégâts des eaux, incendies, et j'en passe…, l’assurance habitation couvre une multitude de dommages pouvant survenir dans un logement. D’ailleurs, locataires et propriétaires – occupants ou non – ne peuvent y échapper : l’assurance habitation est obligatoire. Néanmoins, les assureurs modulent leurs solutions, en fonction des profils et besoins de leurs clients. Selon le cabinet expert Facts & Figures, les tarifs de ces forfaits devraient progresser de 10 à 12 % cette année, et même jusqu'à 15 % pour les maisons.
Les phénomènes climatiques en cause
La cause serait donc à chercher du côté de la surprime Cat Nat, comprenez catastrophes naturelles. La hausse des sinistres liés à ces dernière justifie en effet l’augmentation des tarifs de l’assurance habitation. « Les chiffres avancés par France Assureurs sont parlants : entre 2017 et 2021, le coût des dégâts s’élevait à 3,5 milliards d’euros. En 2022, c’était déjà 10,3 milliards d’euros, et 6,5 milliards en 2023. Facts & Figures assure que cette tendance devrait empirer encore d’ici 2050, avec une augmentation de phénomènes climatiques, tels que la grêle, les inondations ou les tempêtes », rapporte Europe 1.
Des barèmes d'assurance habitation différents selon les régions
Cependant, toutes les régions ne sont pas sujettes aux mêmes risques et les plus exposées aux conséquences du réchauffement climatique paient davantage que les autres. C’est le cas notamment des régions de l’Est, du pourtour méditerranéen ou de la Nouvelle-Aquitaine, régulièrement touchées par des inondations, des incendies et des tempêtes. La Provence-Alpes-Côte d’Azur décroche tout de même la palme, avec une hausse des tarifs de 13 %, soit environ 280 €. Dans cette zone, la sècheresse sévit et provoque des fissures, voire des effondrements, ce qui explique le boom tarifaire. Le BRGM – Bureau de recherches géologiques et minières – estime à dix millions le nombre de maisons ou pavillons concernés, ce qui pourrait représenter jusqu’à 1 milliard d’euros de charges pour les assureurs.
À noter :
Votre assurance habitation est-elle toujours adaptée à vos besoins ? Réévaluez votre situation et profitez-en pour renégocier votre contrat afin d'obtenir une meilleure proposition. Vous pouvez également faire jouer la concurrence : beaucoup d'assureurs proposent des offres plus qu'alléchantes pour appâter de nouveaux clients.
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