Baromètre Meilleurs Agents : forte augmentation des prix tirés par les petites surfaces. Est-ce une bonne nouvelle ?
Meilleurs Agents publie la onzième édition de son baromètre des prix de l’immobilier résidentiel à Paris. Les résultats de ce baromètre sont fondés sur les promesses de vente signées par les 250 agences immobilières partenaires de Meilleurs Agents et donc en avance de 4 à 5 mois sur les chiffres communiqués par les Notaires. En deux mois, le prix moyen du m² résidentiel à Paris a augmenté de 2,6% pour atteindre 6.306 € au 31 octobre contre 6.143 € au 1er septembre.
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Meilleurs Agents publie la onzième édition de son baromètre des prix de l’immobilier résidentiel à Paris. Les résultats de ce baromètre sont fondés sur les promesses de vente signées par les 250 agences immobilières partenaires de Meilleurs Agents et donc en avance de 4 à 5 mois sur les chiffres communiqués par les Notaires. En deux mois, le prix moyen du m² résidentiel à Paris a augmenté de 2,6% pour atteindre 6.306 € au 31 octobre contre 6.143 € au 1er septembre.
Après la remontée des prix amorcée au printemps 2009, les prix étaient restés stables en juillet et août 2009. La hausse considérable de 2,6% des deux derniers mois s’explique plus par l’évolution de la psychologie des acteurs que par une modification des fondamentaux du marché immobilier.
- La hausse des prix résulte d’abord d’un déséquilibre entre une offre de biens relativement faible et une forte demande, principalement sur les petites surfaces (studios et 2 pièces).
- Les investisseurs cherchant la valeur refuge de la pierre et les primo - accédants dopés par des taux bas se font concurrence sur les biens de valeur inférieure à 300.000 €.
- Les petites surfaces voient leurs prix augmenter beaucoup plus fortement (+6% en 6 mois) que les grandes surfaces (3 pièces et plus) (+1% en 6 mois).
- Les volumes de transaction restent en retrait d’environ 10% par rapport à la même période en 2008 et de 25% par rapport à septembre - octobre 2007. On peut donc parler d’un volume encore relativement faible, signe que la reprise n’est pas encore solide.
- Le moteur de l’achat revente semble se dégripper. En effet, la part des grandes surfaces a sensiblement augmenté ces deux derniers mois, représentant 45% du total des ventes contre 35% un an auparavant.
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