Chez Meilleurs Agents, on ne fait pas la pluie et le beau temps sur le marché immobilier mais on peut déjà vous dire dans quelles villes les prix vont baisser l'année prochaine. La preuve !
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Remontée des taux d'intérêt, baisse du pouvoir d'achat, inflation… En 2023, Meilleurs Agents anticipe un ralentissement général du marché immobilier. Dans quelles villes les prix vont baisser ? Lesquelles s’en sortiront le mieux ? Embarquez pour un tour de France de l’immobilier !
Une baisse des prix immobiliers de 3% à Paris
Les prix immobiliers parisiens flirtant avec la barre des 10 000 €/m2 ? Voilà un scénario de plus en plus probable. Dans la capitale, les prix de la pierre poursuivent leur lente dégringolade pour s’établir aujourd’hui à 10 742 €/m2*, appartements et maisons confondus. En baisse de 3% depuis le début de la crise sanitaire (-1,8% entre septembre 2020 et septembre 2021, puis -1,2% entre septembre 2021 et septembre 2022), les prix devraient à nouveau chuter de 3% au cours des douze prochains mois. En cause, notamment : une situation de forte sur-offre immobilière (la capitale attire de moins en moins d’acheteurs) et un taux d’effort avoisinant les 70% dès lors que les taux d’intérêt atteindront 2,75% sur vingt ans (voir l'encadré).Le saviez-vous ?
Le taux d’effort est la part qu’un ménage peut consacrer au remboursement de son crédit. Sur les recommandations du Haut conseil de stabilité financière, les banques se montrent vigilantes à ce que ce taux ne dépasse pas 35%.
Des prix immobiliers en baisse aussi à Lyon, Bordeaux, Toulouse…
Alors que Paris était jusqu’à présent la seule grande ville dans laquelle les prix immobiliers étaient en baisse, la capitale devrait être rejointe en 2023 par six autres villes. En tête, Lyon (notre photo) et sa proche voisine Villeurbanne, où Meilleurs Agents prévoit une baisse des prix de l’ordre de 2%. Dans ces deux villes, le marché immobilier est dit “très vulnérable”, avec là aussi une situation de forte sur-offre de biens à vendre. Dans une moindre mesure, les prix de la pierre devraient aussi être revus à la baisse (-1%) à Angers, Toulouse et Bordeaux. « Il paraît assez évident que le marché immobilier devrait connaître un ralentissement en termes de prix et de volumes de transactions par rapport aux années précédentes”, indique Thomas Lefebvre, directeur scientifique de Meilleurs Agents, qui table sur 950 000 transactions dans l’ancien en 2023. Ainsi, sur les douze prochains mois, les prix immobiliers ne devraient pas augmenter de plus de 3 % sur l’ensemble du territoire métropolitain. La hausse devrait même être de seulement 1% en moyenne dans les dix plus grandes villes de France.Image
Prix immobiliers : les autres villes marquent le pas
Exception faite de Lille où les prix ne devraient ni augmenter ni baisser d’ici un an, les autres grandes villes verront leurs prix croître légèrement. À Rennes, Nice et Nantes, Meilleurs Agents anticipe ainsi une hausse des prix de 2%. Même chose à Strasbourg, qui devrait donc caler après deux années de forte hausse (+8,7% en 2021 et en 2022). Montpellier et Orléans devraient faire un peu mieux (+3%). Quant à Marseille, où les prix immobiliers ont augmenté de près de 20% en deux ans, elle devrait enregistrer une nouvelle hausse beaucoup plus contenue dans les douze prochains mois (4%). Même augmentation prévue à Dijon. Les villes moyennes connaîtront dans leur ensemble une hausse de 3%, avec de légers pics (5%) à Limoges, Poitiers, Le Mans, Mulhouse, Colmar, Pau, Saint-Etienne, Béziers, Brest, Quimper et Besançon. Sur le même sujet : Marché immobilier : à quoi s'attendre en 2023 ?*Prix immobiliers Meilleurs Agents au 1er septembre 2022.
Comment Meilleurs Agents réalise ces estimations ?
Pour réaliser ces estimations à douze mois, Meilleurs Agents s’est appuyé sur plusieurs hypothèses : une inflation supérieure à 4% un taux de chômage inférieur à 8%, un taux d’emprunt moyen à 2,75% et une baisse de 20% des crédits autorisés. Les équipes scientifiques ont également analysé différentes données telles que l'évolution des prix par le passé, les délais de vente moyens, l'évolution des capacités d'emprunts des ménages ou le stock de logements à vendre.
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