Dossier de vente : il pourrait justifier vos honoraires à lui tout seul

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Retrouvez les astuces d’Anne-Patricia Larrieu, directrice de ALGT Immobilier à Tournefeuille, pour justifier vos honoraires grâce au dossier de vente.
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Lors de la mise en vente d’un bien immobilier, chaque vendeur doit réunir un certain nombre de documents. Certains sont rendus obligatoires par la loi, d’autres sont facultatifs mais ils sont les bienvenus pour réaliser la transaction dans les meilleures conditions. Bref, un vrai casse-tête pour le particulier. Et c’est là que le savoir-faire de l’agent immobilier se révèle le plus utile. Voici les astuces d’Anne-Patricia Larrieu, directrice de ALGT Immobilier à Tournefeuille en Haute-Garonne pour gagner en efficacité sur cette partie de votre métier ô combien fastidieuse mais qui, bien réalisée, contribue largement à justifier de vos honoraires.

Réunir tous les documents en amont

« Je demande aux vendeurs de me fournir un maximum de pièces, et ce dès l’estimation du bien, indique Anne-Patricia Larrieu D’une part, parce que certains éléments vont m’aider à réaliser mon estimation ; d’autre part, parce que cela me permet de gagner du temps pour la suite. Certains clients sont surpris, mais je prends le temps de leur expliquer ma démarche ». Pour éviter les oublis, mieux vaut rédiger une check-list à envoyer par mail. « C’est un véritable gain de temps par la suite, lorsque je dois envoyer les éléments chez le notaire pour la rédaction du compromis de vente. Et cela me permet aussi de convaincre les clients du sérieux de ma démarche et de justifier de mes honoraires, explique Anne-Patricia Larrieu.  

Des informations pour affiner l’estimation

« Je demande avant tout le titre de propriété et les documents d’identité, confie Anne-Patricia Larrieu. Cela me permet par exemple de connaître l’année de construction précise du bien, souvent connue de manière approximative par les vendeurs, et je demande ensuite moi-même systématiquement le relevé de propriété en mairie ». Viennent ensuite le dernier avis de taxe foncière, le mesurage de la superficie (en loi Carrez pour les biens en copropriété) et le dossier de diagnostic technique avec tous les diagnostics à jour : « Certains vendeurs me redonnent les anciens diagnostics, mais ils ne sont plus à jour ou ont changé depuis la dernière vente, notamment le DPE si des travaux d’isolation et de changement de fenêtres ont été effectués. Je n’hésite pas à prendre rendez-vous avec un diagnostiqueur pour eux », souligne Anne-Patricia Larrieu. L’avis de taxe d’habitation est aussi requis, « mais je ne le communique pas systématiquement : par exemple, de nombreux seniors sont exonérés ».

Demander des devis pour estimer les travaux

Si des gros travaux ont été effectués par les propriétaires, dans une maison par exemple, « je demande systématiquement les plans, le permis de construire ou la déclaration de travaux, l’ensemble des factures et justificatifs, ainsi que les assurances dommages ouvrage et la garantie décennale », confie Anne-Patricia Larrieu. De même, mieux vaut tenir à disposition des acquéreurs les différentes factures justifiant de l’entretien de la chaudière (surtout en cas de changement de moins de 10 ans), de la cheminée, de la piscine, etc. Cela permet de mieux valoriser le bien, de rassurer l’acquéreur potentiel et de lui permettre à son tour d’envisager les frais d’entretien de son futur bien. Si des travaux sont à envisager, pas question de donner un chiffre à la louche. « Par exemple, pour une maison présentant une fissure suite à la sécheresse de 2003, j’ai fait faire deux devis, raconte cette juriste dans l’âme. Pour une maison avec de très grandes baies vitrées, je me suis renseignée sur le coût du nettoyage par un artisan ».

En copropriété

La démarche est tout aussi exigeante pour la mise en vente d’un appartement. Outre le carnet d’entretien de l’immeuble, il faut fournir le règlement de copropriété, l’état descriptif de division et tous les actes modificatifs publiés même s’ils ne concernent pas directement les lots vendus et les procès-verbaux des assemblées générales des trois dernières années. S’y ajoutent les documents relatifs à la situation financière de la copropriété et du vendeur (montant des charges, sommes restant dues par le vendeur, état global des impayés de charges et quote-part du fond de travaux attachée au lot principal vendu).
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