Baromètre national des prix de l'immobilier au 3 juin 2019 : Des acquéreurs toujours plus motivés

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Avec près de 9 700 € le m² moyen à Paris, la petite couronne apparaît comme le marché de report parfait pour les déçus de la capitale. Problème : cet afflux d’acquéreurs y entraîne une flambée des prix (+2,1% depuis janvier).Si les prix parisiens dans leur ensemble continuent à grimper, ceux des grandes surfaces semblent fléchir un peu. Et ce, à une période de l’année traditionnellement favorable à l’achat de ce type de produit.
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Paris, le 3 juin 2019 – MeilleursAgents publie la 114ème édition du baromètre mensuel d’analyse du marché immobilier résidentiel à Paris, en Île-de-France et dans les dix et cinquante plus grandes villes de France.

114 ème Baromètre MeilleursAgents – Points clés :

  • Avec près de 9 700 € le m² moyen à Paris, la petite couronne apparaît comme le marché de report parfait pour les déçus de la capitale. Problème : cet afflux d’acquéreurs y entraîne une flambée des prix (+2,1% depuis janvier).
  • Si les prix parisiens dans leur ensemble continuent à grimper, ceux des grandes surfaces semblent fléchir un peu. Et ce, à une période de l’année traditionnellement favorable à l’achat de ce type de produit.
  • Le mois de mai a tenu ses promesses immobilières dans les dix plus grandes villes de France. Avec un nombre d’acquéreurs en hausse et des prises de décisions plus rapides, les prix s’y sont envolés (+0,7%).
  La petite couronne sur les traces de Paris: Une hausse presque aussi rapide qu’à Paris ! Avec 2,1% d’augmentation depuis le 1er janvier, les prix de la petite couronne flambent littéralement. Et le phénomène semble s’accentuer au fil des mois avec, depuis la dernière édition de notre baromètre, une envolée de 0,6% dans ce secteur. Soit, à peine 0,1% de moins que dans la capitale au cours de la même période. Alors que la grande couronne apparaît un peu plus à la traîne malgré une évolution plus qu’honorable de ses prix de 1,6% en un an (0,8% dans l’Essonne, 1,4% dans les Yvelines, 1,9% en Seine-et-Marne et 2,5% dans le Val d’Oise), la proche banlieue parisienne explose (+4,7%) suivant de fait le même mouvement haussier que la capitale. Marché de report par excellence des candidats à la propriété cherchant à rester à proximité immédiate de Paris intra-muros, le Val-de-Marne (+2,8%), les Hauts-de-Seine (+4,6%) et la Seine-St-Denis (+6,7%) profitent en effet de l’euphorie parisienne. Mais attention, si le Val-de-Marne s’affiche en moyenne désormais à 4 900 €/m², les Hauts-de-Seine à 6 500 €/m² et la Seine-St-Denis à 3 700 €/m², il existe encore de fortes disparités entre les communes d’un même département. La prime revenant aux villes les plus proches de la capitale et surtout les mieux connectées au réseau de transport en commun. Ainsi, en Seine-St-Denis, tandis que Montreuil et Les Lilas caracolent en tête (respectivement 6 000 €/m² et 5 800 €/m²), Clichy-sous-Bois se positionne encore loin derrière à seulement 2 000 €/m². Barometre-trimestriel_06_20195_05Des hausses moins fortes qu’attendues sur les grandes surfaces parisiennes: Paris poursuit sur sa lancée ! La tendance haussière constatée depuis plusieurs mois dans la capitale se confirme encore une fois avec un rebond des prix de l’ordre de 0,7% en mai. Sauf que… si le rythme de croissance apparaît encore et toujours soutenu à Paris intra-muros, c’est bien le marché des petites surfaces prisées des investisseurs et des primo-accédants qui continue à tirer les prix vers le haut (+6.8% sur les 12 derniers mois dont 1% pour le seul mois de mai). Les grandes surfaces semblant, pour leur part, marquer un peu le pas (+3.7% sur les 12 derniers mois). Le printemps, période habituellement propice aux achats de superficies plus vastes par des familles désireuses d’aménager avant la rentrée scolaire, pourrait cette année ne pas tenir ces promesses. Après une augmentation de 0,6% en mars et de 0,4% en avril, les appartements familiaux n’ont effectivement enregistré une poussée que de 0,2% en mai. Indices des Prix de L'immobilier (IPI) à Paris au 3 juin 2019 Barometre-trimestriel_06_20195_06Un marché ultra-dynamique dans les dix plus grandes métropoles: Les ponts du moi de mai n’auront pas eu raison de l’enthousiasme des acquéreurs dans les 10 plus grandes villes de France ! Excepté Marseille où les candidats à la propriété n’ont pas accéléré leur prise de décision, partout ailleurs les délais de vente moyen ont gagné jusqu’à huit jours (-2 jours Nice, -3 à Rennes, -4 à Strasbourg, -5 à Toulouse, -8 à Lille…). En cause ? Un accroissement du nombre d’acheteurs potentiels. Ainsi, à Strasbourg par exemple, il faut désormais compter plus de 12 acheteurs pour 10 vendeurs et, à Lyon, 13 pour 10. Conséquence : mis à part Nice encore en léger recul (-0,1%), les prix ont fortement grimpé dans toutes ces communes (+0,7%). Mieux, certaines d’entre elles qui semblaient traîner la patte depuis quelques mois par rapport aux 1ers de la classe comme Nantes, Rennes ou Lyon ont connu le mois dernier une très belle embellie. A l’image de Strasbourg (+0,8%), Marseille (+0,7%) ou encore Lille (+0,8%) où les prix moyens au m² s’affichent désormais respectivement à 2 849 €/m², 2 643 €/m² et 2 603 €/m². Dans ces villes qui font leur grand retour sur le devant de la scène, il faut aussi évoquer Bordeaux. En baisse depuis un an, la capitale de la Nouvelle-Aquitaine voient ses prix repartir à la hausse en mai. Barometre-trimestriel_06_20193_02Indices des Prix Immobiliers en France (IPI) au 3 juin 2019Barometre-trimestriel_06_20193_03Des délais de vente toujours plus courtsBarometre-trimestriel_06_20194_04Zoom Montpellier se reprend: Barometre-trimestriel_06_20196_07 Atone en termes de prix pendant près d’une décennie, Montpellier retrouve des couleurs depuis maintenant un an et demi. Par rapport à janvier 2018, les montants de l’immobilier dans la préfecture de l’Hérault ont en effet bondi de près de 5%. Et le phénomène tend à s’accélérer avec un sursaut tarifaire de l’ordre de 1,8% depuis le début de l’année au point, pour la ville, d’atteindre aujourd’hui les 2 779 € le m² en moyenne. Malgré un taux de chômage élevé (13%), la commune connaît en effet une croissance démographique particulièrement forte à raison de 3 400 habitants supplémentaires par an entre 2011 et 2016. « De plus en plus de personnes font le choix de venir travailler à Montpellier, qui est une ville de taille moyenne, accueillante et qui n'est pas envahie par les touristes l’été ! A cela s’ajoute le soleil qui est un atout de taille » explique Jacqueline Goy d’Era Immobilier. Devenue au fil des ans la 7e ville la plus peuplée de France et la 3e où les Français aimeraient venir travailler selon Great Place to Work, Montpellier ne manque en effet pas d’atouts. Proximité de la mer pour les retraités, cadre de vie dynamique pour les salariés et important pôle universitaire (70 000 étudiants) pour les investisseurs… les acquéreurs ne s’y trompent pas. D’où une demande actuellement nettement supérieure à l’offre et des délais de vente qui ne cessent de se raccourcir (82 jours en moyenne en début d’année contre 76 en mai).
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