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Meilleurs Agents tire le bilan de l’année 2009 sur le marché immobilier à Paris et en Ile-de-France. « 2009 n’a été ni une catastrophe, ni une année de reprise pour le marché immobilier à Paris et en Ile-de-France. Paris a connu une progression plus favorable que la banlieue. La discrimination est de retour sur le marché : les appartements et maisons de qualité trouvent preneurs à des tarifs relativement élevés alors que les biens de moindre qualité voient leurs prix toujours chahutés. Sauf remontée sensible des taux d’intérêts, le marché de l’immobilier en Ile-de-France devrait poursuivre en 2010 une reprise prudente des volumes sans grandes variations de prix » analyse Sébastien de Lafond, Président et co-fondateur de Meilleurs Agents.
Evolution prix immobilier Paris et Ile-de-France en 2009[/caption]
Un des événements marquants du marché immobilier en Ile-de-France en 2009, est le découplage de Paris intra muros et des départements franciliens.

Les volumes ont-ils vraiment baissé en 2009 ?
A Paris et en Ile-de-France, le nombre de transactions a commencé à diminuer dès le dernier trimestre de 2007. La baisse s’est poursuivie tout au long de 2008, puis jusqu’au deuxième trimestre 2009. Au creux de la crise, entre septembre 2008 et mars 2009, les volumes de transactions étaient 40% inférieurs aux mêmes trimestres de la période 2002-2007. Puis le nombre de ventes a recommencé à augmenter à partir du printemps 2009, jusqu’à la fin de l’année. 2009 se solde par un recul de 20% du nombre de ventes, comparé à 2008, mais la tendance des six derniers mois est assez nettement à la reprise de l’activité. Dans la deuxième moitié de 2009, le marché a donc progressé en volume en particulier sur les petites surfaces (studio et 2 pièces) qui ont attiré les primo-accédants dopés par des taux d’intérêts historiquement bas et des investisseurs en mal de placements sûrs. En 2009, la pierre a retrouvé son statut de valeur refuge. Si la demande ne s’est pas démentie voire renforcée ces derniers mois, l’offre de biens reste globalement faible. Beaucoup de vendeurs potentiels, surtout s’ils détiennent des actifs de qualité et qu’ils ne sont pas pressés, ont continué jusqu’ici à reporter la mise sur le marché. La stabilisation voire la remontée des prix sur plusieurs trimestres pourrait les rassurer et venir à bout de leur attentisme.Petites et grandes surfaces
Les grandes surfaces (appartements familiaux de 3 pièces et plus, maisons …) ont vu leur part décliner en volume jusqu’à l’automne 2009. Durant les 9 premiers mois de l’année, ces surfaces représentaient moins de 40% des transactions. Elles ont retrouvé au quatrième trimestre une part plus conforme à la normale avec 46% des transactions. Cette baisse de régime témoigne du blocage du cœur du marché. Sauf impératifs familiaux, professionnels ou autres, les propriétaires de moyennes et grandes surfaces ont préféré majoritairement conserver leurs biens plutôt que d’enregistrer une moins value, même virtuelle par rapport au plus haut de 2007. Ce marché s’est alors bloqué empêchant toute progression du marché global en volume. L’ébauche d’embellie du climat économique en fin d’année n’a que partiellement débloqué la situation des vendeurs qui pouvaient de moins en moins retarder leurs projets.Découplage Paris - banlieue
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- A Paris, les prix ont baissé sans interruption de juin 2008 à mars 2009 (-8% au total). Ils ont augmenté de 4% d’avril à décembre 2009. Au total, la baisse moyenne n’aura donc été que de 2 à 3%.
- En banlieue, la baisse des prix a commencé dès mars 2008 soit 3 mois avant celle de Paris. Cette phase de baisse ne s’est terminée qu’en mai 2009. Au total, les prix moyens ont diminué de 15% avant de remonter de 4%. Au total les prix en Ile-de-France ont baissé de 11% depuis mars 2008.
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