Boom des zones rurales et des banlieues, baisse du réservoir d'acheteurs... La nouvelle géographie immobilière, observée depuis la rentrée 2021, se confirme !
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Boom des zones rurales et des banlieues, baisse du réservoir d'acheteurs... La nouvelle géographie immobilière, observée depuis la rentrée 2021, se confirme ! Zoom sur cette nouvelle donne pour le marché de l'immobilier.
Le désamour pour les grandes villes conforté
La nouvelle géographie immobilière se confirme ce début octobre : au désamour pour les grandes métropoles répond de manière toujours plus marquée un intérêt accru pour les campagnes. Terminée, la hiérarchie en matière de hausse tarifaire qui prévalait jusqu'en juillet 2020 avec Paris en haut de l'échelle, suivie des dix plus grandes agglomérations françaises et, en bas, des zones rurales. Aujourd'hui, ce classement s'est inversé !- Depuis le début de l'année 2021, les zones rurales ont ainsi connu la plus forte progression au niveau national (+6,6%).
- Soit, plus du double des chiffres enregistrés par les dix plus grandes métropoles de l'Hexagone au cours de la même période.
- Et surtout... Loin devant ceux de la capitale (+0,1%) !
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La région parisienne résume à elle seule le changement de paradigme : plus les acheteurs potentiels s’éloignent de son centre, plus la hausse des prix se fait forte. En un an, Paris a ainsi perdu 1,2% tandis que la petite couronne en gagnait 2,7% et la grande couronne 5,2% !
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Un relâchement saisonnier de la tension immobilière
Comme chaque année à la même époque, la tension immobilière a faibli en septembre ! On note cependant que :- Loin d’être inquiétante, cette baisse saisonnière s’explique par le petit nombre de candidats à l'achat qui démarrent leurs projets pendant les vacances estivales ;
- Ce phénomène touche sans distinction l'ensemble des grandes métropoles françaises.
- On compte aujourd'hui 11 % d'acheteurs de plus que de vendeurs à Marseille, Toulouse, Bordeaux ou encore Lille. À titre de comparaison, ce taux atteignait les 14 % en juin dans la capitale de l'Occitanie.
- Ce ratio est même tombé, avec la rentrée, à 9 % à Paris, Nice et Nantes ainsi qu'à 8 % à Montpellier et Rennes.
- Quant à Lyon, elle n'affiche désormais plus que 5 % d'acquéreurs de plus que de vendeurs contre 10 % en juin. Soit, un équilibre quasi parfait.
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Thomas Lefebvre, directeur scientifique de Meilleurs Agents.
Plus qu'un simple tassement, on assiste à une véritable chute du nombre de candidats à la propriété à Strasbourg ! Or, contrairement aux autres grandes agglomérations, ce retournement rapide peut faire craindre un problème plus structurel. Alors que ses homologues ont connu une phase de stabilisation progressive depuis le début de la crise sanitaire, le marché strasbourgeois est pour sa part resté étrangement euphorique tant en termes de tension immobilière que de prix. Ce resserrement de la demande y marque peut-être le premier signal d'un atterrissage.
Pas de crainte du côté du crédit
Le spectre d'un recul durable de la demande paraît peu crédible car les taux vont rester bas et les banques vont continuer à jouer leur rôle de financeur :- À raison de 1,08% en juillet (toutes durées de crédit confondues) selon la Banque de France, le taux moyen des prêts immobiliers a atteint un plancher jamais observé.
- En outre, malgré le pessimisme ambiant, l'annonce du caractère désormais obligatoire de ce qui n'était jusque-là que des recommandations du Haut Conseil de stabilité financière (HSCF) en matière de crédit immobilier ne devrait rien changer à la donne.
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