Baromètre Meilleurs Agents – Immobilier en Ile-de-France : marché de troc à Paris, fragmentation en banlieue
A Paris les délais de vente augmentent, les prix se négocient à nouveau, les stocks se reconstituent progressivement.
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Meilleurs Agents publie la 26ème édition de son baromètre mensuel des prix de l’immobilier résidentiel à Paris et en Ile-de-France.
« Le marché parisien ne touche plus terre ! Les prix ont encore augmenté de 1% à Paris en mars 2011 mais le cycle normal du marché est enrayé. Les acheteurs naturels de petites surfaces ne peuvent plus suivre la hausse et les investisseurs s’inquiètent des faibles perspectives de rendement et de plus-value. Les studios et deux-pièces se vendent moins facilement qu’il y a trois mois. Seul le marché des grandes surfaces est encore actif sous la forme d’un marché de troc où seule la valeur relative des biens compte. Peu importe le niveau des prix, je vends cher donc je peux acheter cher et je finance la différence par un crédit encore bon marché. Mais si la demande pour les petites surfaces faiblit, à terme, c’est la pompe du marché qui n’est plus alimentée. Ailleurs en banlieue les composantes locales l’emportent avec en tête le pouvoir d’achat réel qui conditionne l’évolution des prix ainsi que les délais et les volumes de transaction. Nous sommes entrés dans une nouvelle phase du marché immobilier, plus compliquée pour les acheteurs comme les vendeurs. » commente Sébastien de Lafond, Président et fondateur de Meilleurs Agents.
26ème baromètre Meilleurs Agents- Points clés :
- A Paris les délais de vente augmentent, les prix se négocient à nouveau, les stocks se reconstituent progressivement
- Trop chères, des petites surfaces ne trouvent pas preneurs
- Les grandes surfaces s’échangent encore dans un marché de troc à des prix déconnectés de la réalité
- Risque de blocage du marché à Paris
- En banlieue, les marchés continuent à se fragmenter
- Les banlieues aisées voient leur prix continuer à monter sur des marchés qui ralentissent
- Baisse progressive des prix dans les banlieues moins favorisées dans des volumes de transactions en baisse
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