Baromètre Meilleurs Agents : prix immobilier parisien en baisse de -1,55% en moyenne en janvier 2009 et -3,6% sur un an
Après une baisse de -2% sur l’ensemble de l’année 2008, la baisse des prix parisiens, amorcée à la fin de l’été 2008, semble donc s’accélérer. Sur les trois derniers mois, du 1er novembre 2008 au 31 Janvier 2009, la baisse s’établit à -3,1%.
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Selon la quatrième édition du baromètre Meilleurs Agents, le prix moyen du m² à Paris s’établit à 6.378 euros en janvier 2009 contre 6.478 euros pour le mois de décembre 2008, affichant une baisse de -1,55% soit -100 euros en un seul mois. Ces chiffres sont calculés en temps réel sur la base des promesses de vente signées par les 160 agences immobilières partenaires de Meilleurs Agents.
Après une baisse de -2% sur l’ensemble de l’année 2008, la baisse des prix parisiens, amorcée à la fin de l’été 2008, semble donc s’accélérer. Sur les trois derniers mois, du 1er novembre 2008 au 31 Janvier 2009, la baisse s’établit à -3,1%.
Sur un an, du 31 janvier 2008 au 31 janvier 2009, la baisse s’établit à : -3,6%.
Le mois de janvier 2009 s’inscrit donc dans la continuité d’un mouvement baissier, amorcé en juillet 2008 et qui a vu les prix baisser de -4,1% par rapport au plus haut historique du marché de juin 2008. Le prix moyen du m2 de janvier 2009 est maintenant revenu à son niveau de juillet 2007.
Fait nouveau de ces trois derniers mois, plus aucun arrondissement n’est orienté à la hausse. Du 1er novembre 2008 au 31 janvier 2009, seuls les 5ème et 6ème arrondissements ont sauvé la mise et sont restés stables (+0%). Partout ailleurs c’est le reflux des prix, particulièrement marqué dans trois arrondissements dont les prix chutent de plus de 5% sur la période ; il s’agit des 18ème (-5,2%), 4ème (-5,1%) et 19ème arrondissements (-5,0%).
Si le sentiment général est que le marché parisien n’a pas terminé son repli, la question est d’estimer la durée et l’amplitude de cette correction.
Plusieurs éléments négatifs militent pour une baisse des prix substantielle à deux chiffres :
- forte remontée du chômage combinée au resserrement des conditions d’obtention de crédit qui fragilisent les acheteurs
- faible volume actuel de transactions, qui montre que vendeurs et acheteurs sont encore très éloignés dans leurs attentes.
- baisse des taux d’emprunts immobiliers depuis l’automne 2008 qui a redonné du pouvoir d’achat aux acquéreurs
- relative pénurie de logements à Paris qu’aucun programme de construction de logement significatif ne remettra en cause à court ou moyen terme
- un immobilier parisien perçu comme valeur refuge dans un contexte économique difficile et qui devient donc une classe d’actif attrayante pour des investisseurs en quête de sécurité.
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