C'est l'heure de notre baromètre mensuel ! Découvrez les tendances du marché immobilier en ce début d'automne. Teasing : Paris chute encore...
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En ce début d'automne, le marché immobilier français semble bien résister. Les prix ont ainsi augmenté de 0,3% lors du mois écoulé. Sans surprise, les zones rurales sont celles qui performent le mieux.
Une rentrée sans surprise sur le marché immobilier
La nouvelle croissance des prix observée en France au cours du mois écoulé (+0,3%) confirme la bonne tenue du marché immobilier. Toujours particulièrement dynamiques, les zones rurales enregistrent les plus belles performances au niveau national avec +0,8% d’augmentation, faisant ainsi deux fois mieux que les dix principales métropoles de l’Hexagone hors Paris (+0,4%).Image
Si Nice, Rennes et Lyon ont légèrement marqué le pas ce mois-ci (respectivement, -0,5%, -0,2% et 0%), la majorité des dix plus grandes villes françaises demeurent orientées à la hausse, à l’instar de Bordeaux et Nantes, qui ont connu chacune +0,6% d’augmentation. Quant à Marseille et Montpellier, elles arrivent largement en tête du classement avec des hausses de l’ordre de +1,2% et +1,3%. Principale explication à cet état de fait : ces métropoles du Sud-est sont toutes deux touchées par une forte pénurie de l’offre. Dans la préfecture de Montpellier, notamment, le stock de biens à la vente a baissé de près de 30% en seulement quatre ans.
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Paris poursuit pour sa part son mouvement décroissant et voit ses prix baisser de -0,1%. Le léger rebond tarifaire constaté au printemps dernier n’aura été qu’un sursaut passager, la dynamique négative frappant aujourd’hui la Ville Lumière semble appelée à s’inscrire dans la durée. En effet, Paris présente un pouvoir d’achat immobilier faible (24m²), plus de deux fois inférieur à celui présenté en moyenne par les cinquante plus grandes villes de France (51m²). Or, c’est aussi dans la capitale que la remontée des taux d’intérêt des crédits va peser le plus sur les ménages. Signe que la tendance ne tend pas à s’inverser, les délais de vente dans la capitale continuent de s’allonger, passant de 60 jours à 68 jours en l’espace de 3 mois. Preuve que sur le marché parisien, la demande est de plus en plus faible.
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La dynamique baissière de la capitale gagne l’Île-de-France
La morosité parisienne commence à s’étendre au reste de l’Île-de-France et plus particulièrement à la petite couronne (0% en deux mois). Après le boom de demandes post-Covid – portées par un besoin d’espace et de nature de la part des candidats à la propriété – et la hausse des prix qui s’en est suivie, l’heure semble désormais à l’accalmie en région parisienne. Aucune catégorie de biens n’est épargnée par cet atterrissage du marché : plébiscitées depuis le début de la crise sanitaire, les maisons connaissent en effet le même essoufflement que les appartements. Avec leurs prix au mètre carré plus élevés que ceux des autres départements de la proche banlieue, les Hauts-de-Seine (7 296 € le m²) sont donc les premiers à faire les frais de ce changement d’attitude des acquéreurs potentiels. En un an, ils ont ainsi vu leur prix reculer de -0,3%. Si la Seine-Saint-Denis, nettement plus abordable sur le plan tarifaire (4 325 € le m²), tire encore son épingle du jeu avec +2,9% d’augmentation en un an, le Val-de-Marne commence à son tour à ralentir avec seulement +1,6% de hausse.Image
En grande couronne, le constat n’est pas plus positif, malgré les effets de la nouvelle géographie immobilière esquissée post-Covid. Si les prix y ont ainsi encore grimpé de +2,6% en un an contre +1,2% dans la proche banlieue, un ralentissement s’opère. Là encore, ce sont les départements les plus chers qui sont les premiers touchés. À l’image des Yvelines (4 615 € le m²) qui ont basculé dans le rouge depuis deux mois (-0,3%) et de l’Essonne (3 291 € le m²) qui n’évolue plus (0% depuis août). Davantage préservés, le Val d’Oise a progressé de +0,2% depuis l’été (+3,4% en un an) et surtout la Seine-et-Marne, de +0,8%. Au point, pour ce dernier département, de faire figure d’exception en Ile-de-France en affichant encore près de +5% de hausse en un an.
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