1. Un début d'année en douceur
Alors que le déconfinement au printemps dernier avait vu repartir le marché immobilier sur les chapeaux de roues tant en termes de volume de transactions que de prix, celui de l’automne n’a pas entraîné le même sursaut. L’heure est aujourd’hui à l’équilibre. Preuve en est : la stabilisation des tarifs enregistrée depuis la fin octobre tend à se poursuivre, avec seulement 0,1% de hausse dans l’Hexagone au cours du mois écoulé. Les villes qui ont le plus augmenté sur les 12 derniers mois, Nantes, Lille et Strasbourg font d’ailleurs mieux que résister en janvier avec une performance au-delà de 0.5%.
Quant aux autres métropoles, leur stabilisation se poursuit en ce premier mois de l’année, excepté pour Montpellier et Lyon qui voient leurs prix en repli (-0,3%). Confirmant, notamment pour la capitale de la région Auvergne-Rhône-Alpes, une tendance baissière déjà observée depuis deux mois (-0,7%). Loin d’être inquiétant, ce phénomène d’atterrissage tarifaire atteste au contraire de la solidité actuelle du marché et surtout de sa capacité de résilience.
L’absence de réaction épidermique tant dans un sens (rebond des prix artificiellement porté par un rattrapage des transactions) que dans l’autre (effondrement consécutif à une perte totale de confiance des ménages) va dans le sens d’un marché serein où la pierre continue à jouer à plein son rôle de valeur refuge. Et ce, dans un contexte toujours marqué par les incertitudes économiques et sanitaires liées à l’évolution et à la gestion de l’épidémie de coronavirus.
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